Atypique Pierre Vincent. A l’issue de la qualification de l’ASVEL parmi les seize meilleures équipes de l'Eurocoupe (lire ici), l’entraîneur villeurbannais n’était pas si heureux que ça. Il reproche à ses joueurs un certain manque de discernement dans le jeu.
Cette qualification pour le Top 16 s’est dessinée dans les prolongations....
Pierre Vincent : C’est une victoire acquise avec le cœur mais ce n’est pas suffisant au basket de haut niveau. On doit faire beaucoup mieux notamment en fin de match au niveau de la possession. On a trop subi. On est une équipe jeune cela s’est vu contre cette formation de Sofia, bien organisée et disciplinée. On joue correctement mais on ne score pas. Le point positif ? Mes joueurs ont su rebondir après la cuisante défaite à Nanterre (97-81).
Vous semblez agacé malgré cette qualification...
Certains de mes joueurs ont de l’énergie mais ils n’ont pas de cerveau. Ils jouent parfois sans réfléchir. Ce que je regrette, au-delà de la qualification, c’est la gestion des derniers ballons. On avait l’occasion de faire la différence plus tôt. Je ne suis pas là pour raconter des histoires. Je connais mon groupe et mes joueurs. Nos qualités et nos défauts. Le but, c’est de progresser et tirer le niveau par le haut. Il ne faut pas se méprendre, cette qualification ne va pas nous faciliter la tâche pour la Pro A. On n’a pas de marge et il faut se remettre au travail car notre priorité, ça reste le championnat.
On a trouvé un point positif. L’ASVEL termine première du groupe D...
(Sourire.) Vous vous rendez compte ? Réussir à se qualifier pour un deuxième tour d’Eurocoupe, c’est formidable. On va tomber sur un groupe costaud. On va affronter de grosses équipes. On va apprendre, progresser... C’est que du positif. On n’a rien à perdre.
Quel est votre objectif dans cette compétition ?
C’est de jouer. Jouons ! En donnant le meilleur de nous-mêmes et on verra de quoi nous sommes capables face aux meilleures équipes de l’Eurocoupe.
pour le cerveau manger du riz de veau