Billet - Chaque jour jusqu’au 31 décembre, le service des sports vous propose de revivre l’un des moments forts de l’année écoulée. Ce vendredi, l’apothéose, avec la désignation du Lyonnais de l’année. Et la palme revient au grand, à l’immense, à l’unique… Raymond Domenech.
Moins haut. Moins vite. Moins fort. Ô chers lecteurs, on vous imagine déjà en train de bondir derrière votre écran, devant ce choix ô combien surprenant. Et pourtant. Au cours de cette année 2010, Raymond Domenech a réussi là où tant, voir tous, avaient échoué jusqu’alors. A tout louper. A partir de là, comme le clame si bien le capitaine de l’équipe championne du monde 1998, le titre honorifique de Lyonnais de l’année ne pouvait pas lui échapper. Car autant spor-ti-ve-ment qu’ex-tra-spor-ti-ve-ment, l’ancien entraîneur de l’OL a été en dessous de tout.
Au cœur du fiasco sud-africain, le coach des Bleus a sa part de responsabilité. Immense, selon certains, minime selon d’autres, nous ne prendrons parti. Sur ce point-là. Au prix de la palme du ridicule, joueurs, coach et dirigeants ont tous conquis l’or mondial. Haut la main. Raymond, lui, s’est attelé à poursuivre son sillon, sans style de jeu et sans ligne directrice. Droit au but, ou plutôt droit au bus. Aux choix sportifs discutables, on pense notamment aux titularisations répétées d’un Sidney Govou hors de forme ou d’un Nicolas Anelka hors sujet, pour ne citer que les plus grotesques, s’ajoute son comportement en public.
2,9 millions d’euros aux prud’hommes
Provocateur, il fut la risée des médias, de l’opinion publique, des équipes adverses. Incapable de gérer son groupe de l’intérieur, il se ridiculisa même en lisant une grotesque lettre de ses grévistes joueurs. Et là, devant une France entière médusée derrière son téléviseur, Raymond y a même mis le ton, donnant l’impression de jouer une énième pièce de théâtre, une autre de ses passions. Surréaliste. Il réussit même, au cours de cette année décidément pas comme les autres, à être plus impopulaire et détesté que le président de la République, ce qui n’est jamais chose aisée. Là encore, Raymond fut le meilleur. Chapeau l’artiste !
Et à ceux qui pouvaient encore penser, peut-être légitimement, que Raymond Domenech était, à tort, attaqué, victime d’une cabale, l’ancien rugueux défenseur des Gones, surnommé "le Boucher", leur a apporté la touche finale. Le 3 novembre dernier, il a saisi le tribunal des prud’hommes pour réclamer 2,9 millions d’euros à la Fédération Française de Football au titre des "indemnités de licenciement" ainsi que pour "réparation du préjudice professionnel et moral, évalué à trois ans de salaire". Car oui, après le plus cuisant échec de l’histoire du football français, Monsieur Domenech n’avait même pas eu la décence de démissionner… Lui qui a pourtant prétendu, pendant tant d’années, défendre le football d’en bas, le football amateur. Puisque c’est la période de vœux, nous en profitons pour émettre un souhait. Plus jamais ça.
'Ô chers lecteurs, on vous imagine déjà en train de bondir derrière votre écran, devant ce choix ô combien surprenant.' Effectivement, j'ai bondi. Mais à la fin de ce billet pour le moins original, je suis conquis. Cela change des distinctions classiques de fin d'année...en effet, de façon plus ordinaire j'aurais dit Lloris. C'est vrai que Domenech est bien le lyonnais dont on a le plus parlé en 2010, malheureusement... Meilleurs voeux à Lyon Cap!!
et la belle Daisy et ses boucles auburn
avec leurs bières...pour mémo
quel comportement en public ! Dans le monde virtuel il faut avoir des points pas besoin d'un master de com
à part le foot on vibre pour qui en 2011?