A quoi joue le LOU Rugby ?

Une sortie médiatique plus que surprenante.

8000 euros pour 15 jours d'audit
Yvan Patet, le président du LOU Rugby est un homme discret. Mais lorsqu'il décide de s'exprimer dans les médias, il ne fait pas les choses à moitié. Dans une interview accordée au Progrès, le boss du LOU fait la synthèse de l'audit réalisé sur le club de rugby lyonnais par Jean-Pierre Elissalde. 'On le pressentait, mais son rapport a fini par nous convaincre que l'absence d'un directeur de rugby est préjudiciable au bon fonctionnement de la structure sportive du LOU. Il manque un ''papa'' à ce club, ainsi qu'il nous l'a répété souvent. On a donc besoin de quelqu'un qui nous amène son savoir-faire rugbystique', explique le président du LOU.

Apparement, il a fallu attendre un rapport de Jean-Pierre Elissalde rémunéré selon nos sources plus de 8 000 euros pour 15 jours d'audit (soit 533 euros par jour) pour se rendre compte que le LOU avait besoin d'un directeur sportif. D'ailleurs, nos confrères de la radio Hit and Sport avait révélé début décembre que le LOU souhaitait recruter un homme connaissant le milieu de l'ovalie pour occuper le poste de directeur de rugby.

Saint-André et Lazerges sur la sellette ?
Dans l'entretien accordé au quotidien régional , Yvan Patet va encore plus loin. En laissant clairement planer le doute quant à l'avenir des deux entraîneurs du LOU : Raphaël Saint-André et Mathieu Lazerges. 'Nous ne voulons rien précipiter. Nous sommes toujours en phase de réflexion (...). Leur méthodologie est bonne, mais force est de reconnaître qu'ils sont toujours en phase d'apprentissage. Selon Jean-Pierre Elissalde, le groupe est trop souvent en autogestion.' Les deux principaux intéressés apprécieront. Yvan Patet évoque également la décision de la ville de Lyon de procéder aux démontages de tentes qui avaient été montées pour couvrir l'intégralité de la tribune Est du stade Vuillermet.

Contacté par Lyon Capitale, Thierry Braillard, l'adjoint aux sports de la ville de Lyon, s'explique sur cette décison prise par la municipalité lyonnaise. 'Je n'ai pas envie qu'à Lyon, on connaisse ce qui s'est passé à Furiani (Ndlr : Le 5 mai 1992, lors de la demi-finale de Coupe de France de football opposant Bastia à Marseille, le sommet d'une tribune provisoire construite à la hâte s'effondre, causant la mort de 18 personnes et en blessant plus de 2 000). Il y a des procédures administratives qui s'appliquent à tous.' Le président du LOU semble même prêt à quitter Lyon s'il ne peut pas améliorer les structures du stade Vuillermet. 'A eux de voir, si les villes qui accepteront de les accueillir verseront les mêmes subventions que la ville de Lyon octroie pour son équipe de rugby', indique de son côté Thierry Braillard.

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