Après que le match de dimanche entre FC Chaponnay Marennes et AS Minguettes n'a pas pu se terminer à cause d'une bagarre entre des joueurs vénissians et des supporters chaponnaysards, une enquête de police a été ouverte pour déterminer les responsabilités de chacun.
La rencontre de promotion d’honneur régional entre le club de Chaponnay et l’AS Minguettes a dégénéré dimanche dernier. Le match a dû être arrêté face à une bagarre entre des joueurs de l'AS Minguettes et des supporters du FC Chaponnay.
Suite à un tacle qui a valu un carton rouge à un joueur de l’AS Minguettes la tension serait montée parmi les spectateurs. Des supporters chaponnaysards auraient interpellé des joueurs adversaires, qui ont alors dépassé la main courante pour s’en prendre physiquement à eux. Il aura fallu trois voitures de gendarmes pour stopper la bagarre, rapporte le Progrès.
Un incident "reflet de la société"
Si l’AS Minguettes "condamne avec vigueur les violences de ce week-end", peut-on lire dans un communiqué, et prendra des sanctions nécessaires à l’encontre des joueurs concernés, le club précise qu’il ne doit pas être le seul mis en cause. En effet, les supporters chaponnaysards auraient lancé des insultes à caractère raciste aux joueurs vénissians. "Il n’y a pas de coupable tout trouvé, on n’éduque pas à la violence. C’est comme ça quand la banlieue rencontre la campagne, ce n’est pas nouveau et ça concerne toutes les équipes et quelque part, cela reflète la société", déclare un dirigeant de l’AS Minguettes, à Lyon Capitale.
D’un autre côté, Antoine Mellies, conseiller régional FN, demande que des sanctions exemplaires soient prises à l’encontre des joueurs incriminés. Si la responsabilité de l’AS Minguettes est vérifiée par l’enquête de police en cours, l’élu membre de la commission sport et vie associative souhaite faire "bloquer le versement de toute subvention régionale dont pourrait bénéficier le club dans le cadre de la politique de soutien aux ligues sportives", écrit-il dans un communiqué.
À l’un des dirigeants du club de rétorquer "le club ne reçoit aucune subvention de la région", et d’ajouter "on ne résout pas la situation avec des sous. Et on ne peut pas régler les problèmes que les élus ne règlent pas".