Une nouvelle salle multifonctions de 15 000 places devrait voir le jour à Lyon ou à Vénissieux. Pour les anciens du club et les supporters, l'Asvel doit, à tout prix, rester à Villeurbanne.
Le lieu de rendez-vous, salle Raphaël de Barros (Villeurbanne), fixé par le comité de soutien " L'Asvel, une histoire, un avenir " n'est pas anodin. Un lieu historique, choisit par ces anciens de la Green Team pour annoncer aux journalistes leur souhait de voir l'Asvel rester à Villeurbanne : " Partir de cette salle pour celle de l'Astroballe n'a pas été facile pour les supporters, malgré la courte distance qui les sépare. Nous n'imaginons pas un seul instant l'hypothèse de déménager à Vénissieux ou à Lyon ", explique Blandine Toullier, ancienne joueuse internationale de l'Asvel, et co-présidente du comité de soutien. Et d'ajouter : " L'Asvel se conjugue avec Villeurbanne et nulle part ailleurs. Les supporters souhaitent que la nouvelle salle soit implantée à Villeurbanne. Cela apparaît comme une évidence ". De son côté, Georges Roy, l'autre co-président du comité, s'interroge : " Les villes de Lyon et de Vénissieux n'ont jamais aidé le basket. Aujourd'hui, le Grand Lyon serait heureux de reprendre un beau bébé comme l'Asvel. Mais si le club était au creux de la vague, qu'en serait-il ? ".
" Les supporters sont aussi des électeurs "
Espérant rencontrer Gérard Collomb, président du Grand Lyon, le comité entend bien se faire connaître davantage. Des tracts seront distribués sur les marchés, à commencer par celui des Gratte-Ciel, ce samedi 13 juin, ainsi que durant la rencontre Asvel - Nancy programmée le soir même à l'Astroballe. Même si le comité n'en est qu'à son commencement, Blandine Toullier se montre optimiste : " En très peu de temps, nous avons été submergés par les signatures de personnes soutenant notre action. Et pas seulement des individus issus du basket, puisque Rémy Vercoutre, gardien à l'OL, fait aussi partie des premiers signataires ", explique-t-elle. Pour l'instant, aucun contact n'a été établi, tant avec les dirigeants du club villeurbannais qu'avec le maire de Vénissieux : " Il ne faut pas toujours penser à l'argent. L'Asvel est une aventure humaine qui dure depuis 60 ans maintenant. Les supporters sont aussi des électeurs ", souligne-t-elle. La co-présidente n'oublie pas non plus de rappeller la solution envisagée par Jean-Paul Bret, le maire de Villeurbanne : " A 500 mètres de l'Astroballe, un terrain de presque sept hectares est disponible. Le site est idéalement desservi par les transports en communs (bus, métro, tramway) et le " Carré de Soie " est bien placé dans le but de poursuivre les soirées. Cette issue nous paraît, évidemment, comme la plus logique ".
Vincent Serrano
Comité l'Asvel à Villeurbanne " Une histoire, un avenir " - 3 rue Caporal-Morange 69100 Villeurbanne
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