Entre la finale de la Ligue des champions féminine jeudi soir et une possible qualification pour la Ligue des champions dimanche soir pour les hommes de Rémi Garde, la semaine s'annonce intense du côté de l'OL. Confessions de Jean-Michel Aulas.
De notre envoyé spécial à Nice.
Lyon et la Ligue des champions
"Ce match nul contre l’OGCN est un pas de plus (lire compte rendu). C’est toujours difficile de jouer à Nice. Il y avait un contexte particulier pour les raisons que vous connaissez (les retrouvailles avec Claude Puel). On s’apprête à vivre une grande semaine avec la finale des filles (ce jeudi à Stamford Bridge) et dimanche pour faire la fête contre Rennes. Si je suis optimiste, je peux dire qu’on vient de se qualifier pour la 17ème fois de suite en Coupe d’Europe. C’est inouï ! Surtout dans un championnat de France dont le niveau s'est élevé cette saison. Il faut retenir le positif. Même si on peut regretter au cours de la saison, deux ou trois faiblesses, nous avons remporté des victoires à l’extérieur à Marseille, Bordeaux, Saint-Etienne… Maintenant, on va essayer de faire la fête dimanche. Des festivités moins importantes que celles du PSG car nous n’avons pas les mêmes moyens. Mais vous verrez, ça sera une fête chaleureuse : à défaut d’avoir de l’argent, on va y mettre du cœur."
Clément Grenir en mode Juninho ?"
"Clément a inscrit à Nice un but "Juninhesque". Je suis en train d’organiser à New York, un match amical en juillet contre les Red Bulls de Juninho. On aura à lui présenter son petit frère (rires). Clément a beaucoup progressé. A l’entraînement, il travaille énormément les coups francs. Il devient régulier sur ce genre de frappe."
Les Gones et l'équipe de France
"Clément aurait mérité tout comme Alexandre Lacazette. Il a une nouvelle fois démontré de belles choses contre Nice. Quand on a la chance d’avoir Gonalons, Grenier et Gourcuff, on peut être très heureux. Il ne faut pas se faire de souci pour l’avenir de l’OL."
Les incidents entre supporters lyonnais et marseillais
"Avec le président de Nice, Jean-Pierre Rivère, on a fait en sorte, de prévenir au plus vite du report du match, pour éviter que nos supporters traînent dans Nice. En voulant bien faire, il y a eu ce concours de circonstances. Il y a eu donc cet affrontement, cette bagarre violente avec des blessés du côté de nos supporters. Il faut attendre les images vidéos avant d’établir les responsabilités de chacun. Il faut avec la Ligue de football professionnel (LFP), tous les présidents de bonne volonté qu’on prenne des dispositions pour que ce genre de choses n’arrive plus. Cela ternit l’image du football. C’est un véritable fléau pour la France du foot. Il faut avoir le courage de dire à certains qu’ils ne sont pas les bienvenus."