Naturellement, les questions se font plus politiques que strictement sportives. Et Aulas ne se débine pas. Quand l'Express lui lance : "N'êtes-vous pas, d'une certaine manière, le Sarkozy du football français, omniprésent, ultralibéral, suscitant à la fois les critiques et l'admiration?" Il assume en répondant qu'il "prendrai[t] cela comme un compliment ! Nicolas Sarkozy a démontré sa capacité à atteindre le but qu'il s'était fixé. On peut effectivement faire un parallèle avec le parcours de l'OL." Aulas estime avoir, comme le Président de la République, traversé "un parcours semé d'embûches qui demande de l'investissement, des convictions, une manière d'être moderne et différent." Pour enfoncer le clou, Aulas rappelle aussi que Sarkozy est venu à un entraînement de l'OL durant la campagne : "Il voulait voir un club qui gagne, libre sur le plan de la pensée. Là aussi, on peut faire un parallèle..."
Interrogé enfin sur l'image du club, Aulas assure qu'elle est "au zénith" et que "la France profonde, en banlieue notamment, est derrière nous."