En s'imposant 3-2 face au PSG, les joueurs de l'OL ont démontré, une fois de plus, qu'avec eux, tout est possible.
Avec Ben Arfa et Benzema, tout est possible
Au vu des quarante premières minutes de l'OL, on pourrait se dire que Lyon n'est plus qu'une équipe moyenne. Au vu des cinq dernières minutes de la première période, on comprend que Lyon a quelque chose en plus, quelque chose que les autres n'ont pas. Avec l'OL, tout est possible. Et Alain Perrin le sait. 41' minute de jeu, centre de Juninho que Ceara repousse dans l'axe, et sur Ben Arfa. Le jeune lyonnais ne se pose pas de question et transperce le ballon du pied gauche. Landreau est impuissant. 1-0. Sur son banc, Paul Le Guen, ne peut que bougonner " c'est pas possible ". Tu devrais pourtant le savoir Paul, avec Lyon, tout est possible. Alain Perrin, debout, se retourne vers le banc, et avec une petite mimique, semble dire à son staff " je vous l'avais dit. Fallait pas s'affoler. "
Et comme avec L'OL, tout est vraiment possible, il ne faut que deux minutes à Ben Arfa pour inscrire un doublé. Tout commence avec une chevauchée exceptionnelle de Benzema de 35 mètres, suivie d'une frappe enroulée qui file vers la lucarne. La suite, Paul le Guen la connaît. Il commence déjà à murmurer " c'est pas possible ", véritable tube des cinq dernières minutes de la première période. Landreau claque. Mais Ben Arfa est à la reprise à l'angle de la surface. 2-0. Alors, oui, Paris a sans doute fait sa meilleure première période de la saison. Oui, l'OL a été quasi-inexistant pendant quarante minutes. Mais, non, l'OL n'est pas une équipe comme les autres.
Avec Cleber Anderson et Pauleta, tout est (hélas) possible
La seconde période débute comme la première avait fini. Ben Arfa se retrouve seul face à Landreau, mais le jeune lyonnais, trop gourmand, oublie de frapper au but. Il avait pourtant tout fait : contrôle parfait, feinte de frappe, crochet et...crochet. Celui de trop. Dans la continuité de l'action, Diané part comme une bombe vers la cage de Vercoutre. Cleber Anderson tacle. Sauf que le ballon est déjà 10 mètres plus loin. Le Brésilien ne trouve que les jambes de Diané. Sanction immédiate et justifiée : carton rouge. À la 51e, on n'était pas loin du 3-0, à la 52e, l'OL ne mène que 2-0 et se retrouve à 10 contre 11. Avec l'OL, tout est possible. Vous devriez le savoir.
54e minute de jeu, Pauleta remplace Ngoyi. 58e, il est sanctionné d'un carton jaune. Et à la 61e, il réduit le score pour les Parisiens, après un corner sur lequel Vercoutre se troue complètement. L'euphorie gagne les tribunes du Parc des Princes. On entend même quelques " Paris est magique ". Jusqu'à la 84e minute de jeu, et un long déboulé de Källström. Le Suédois décale Clerc sur le côté droit, qui centre pour Govou, qui dévie le ballon dans la cage de Mickaël Landreau. Les neuf dernières minutes se résument à sept minutes de désespoir et quatre d'espoir pour les Parisiens. Pauleta, encore lui, se retrouve, encore une fois, seul au deuxième poteau, après un corner. Le Portugais ne se fait pas prier et inscrit son deuxième but de la soirée. On se dit que, peut-être, aussi avec le PSG, tout est possible. Mais Vercoutre s'impose, enfin, dans les airs à deux reprises. L'OL l'emporte 3-2 dans un match à rebondissements. On ne l'avait pas encore précisé, mais tout le monde le sait, Benzema a été excellentissime. C'est dit.