Après un premier quart-temps réussi, les Villeurbannais ont laissé échapper la victoire samedi à Dijon, concurrent direct pour les playoffs (92-89).
Les temps sont durs à l'Asvel. Défaits d'un petit point à la U Arena face à Nanterre dimanche dernier (81-80), les hommes de Terence Jonathan Parker ont laissé filer une nouvelle victoire hier, à Dijon (92-89). Pire encore, la Green Team restait sur une défaite en prolongation à domicile à l'Astroballe, il y a deux semaines (70-76, ap).
La réussite semble fuir les Villeurbannais, et particulièrement Anthony Darrell "AJ" Slaughter (photo). L'Américano-Polonais a manqué hier un shoot à 3 points au buzzer, qui aurait pu pousser les Dijonnais aux prolongations. Mais ces derniers n'ont pas eu besoin d'un "extra-time" pour renverser la vapeur d'un premier quart-temps dominé par l'Asvel (17-24).
Sans s'affoler, Dijon a grignoté son retard (37-42 à la mi-temps), avant de reprendre les commandes à la fin d'un troisième quart-temps de feu, avec 33 points inscrits (70-69). En face, Charles Kahudi (12 points) et ses coéquipiers font front, revenant tout près des Dijonnais (90-89), après avoir compté 8 points de retard à 3 minutes de la fin. En vain.
"Ça va finir par tourner en notre faveur"
"Je trouve que l’on est bien entré dans le match, comme souvent ces derniers temps, mais malheureusement, on prend l’eau dans le troisième quart-temps. Encaisser 33 points en 10 minutes, ce n’est pas possible", pestait l'entraîneur Terence Jonathan Parker.
Cette 3e défaite de suite en Pro A n'est pas une bonne affaire comptable, puisque les Villeurbannais, 8e, sont dépassés par leurs adversaires du soir au classement, et voient revenir à leur hauteur quatre prétendants au top 8 : Pau-Lacq-Orthez, Le Portel, Gravelines-Dunkerque et Levallois.
Alpha Kaba (12 points), veut rester optimiste :"On manque de confiance en ce moment, il faut que l’on trouve le déclic pour se relancer. Il va falloir trouver les solutions, rectifier certaines choses, insister sur les détails pour repartir de l’avant." Même son de cloche chez son entraîneur. "Ça va finir par tourner en notre faveur, moi, j’y crois !"