Le Lyonnais Arnaud Bingo, 23 ans, dispute à partir de ce vendredi le championnat du monde de handball en Suède. Celui qui a fait ses classes à Vaulx-en-Velin évoluera avec la légendaire équipe de France, championne olympique, du monde et d’Europe en titre. Régulièrement, au cours du Mondial, il livrera à lyoncapitale.fr ses sentiments sur la compétition.
"Arnaud a découvert le hand à l’école primaire Lorca de Vaulx-en-Velin. On faisait des interventions dans les groupes scolaires. Il avait 9 ans. Alors quand j’ai appris sa sélection pour le Mondial en Suède, je nous vous dis pas ma joie". Evelyne Beccia, présidente de l’ASUL Vaulx-en-Velin a bien du mal à dissimuler son émotion lorsqu’elle évoque la destinée du désormais international tricolore. Le Gone évoluera au sein du club vaudois pendant sept années. Il foulera notamment les parquets de la MJC de Vaulx, du collège Valdo de la ville avant d’éclore au Pôle espoir du lycée Jean Perrin dans le 9ème arrondissement de Lyon.
L’ASUL Vaulx-en-Velin, terre de handball mais aussi vivier de champions. Avant Arnaud, une ancienne joueuse du club, Myriam Said-Mohamed, est devenue championne du monde en 2003, aux côtés des renversantes Pecqueux, Wendling ou Nicolas à l’issue d’une finale épique dont tous les amoureux de sport se souviennent encore. Une autre ex-Vaudoise, Amélie Goudjo, est aujourd’hui capitaine de l’équipe de France féminine. Arnaud, lui, va côtoyer pendant plus de quinze jours (du 13 au 30 janvier 2011) les stars de la discipline, les Karabatic, Fernandez, Omeyer et consorts. Une compétition dont la France fait une nouvelle fois figure de grande favorite. Quelle trajectoire pour le Lyonnais.
"Je joue aussi en pensant à eux"
A 16 ans, Arnaud Bingo quitte Vaulx et rejoint Villefranche puis Villeurbanne. Ensuite, il s’exilera à Tremblay-en-France où il explosera au plus haut niveau. La consécration interviendra un soir d’octobre 2010 par une première sélection dans la "grande" équipe de France, dirigée par Claude Onesta. "Une immense recommence pour notre club, pour notre travail, pour le plan mis en place par le club", avance Evelyne Beccia, qui loue les qualités humaines de son protégé : "il est très attaché à ses racines. Il revient nous voir dès qu’il peut". L’intéressé n’a en effet rien oublié de son épopée vaudoise : "C’est là que tout a commencé. Je joue aussi en pensant à eux. J’espère qu’ils seront tous derrière moi à Vaulx pendant le Mondial". L’ailier gauche de Tremblay, enfin de l’équipe de France, n’a pas de soucis à se faire de ce côté-là.
Retrouvez la chronique "Au coeur des Bleus avec Arnaud Bingo", tout au long du mondial suédois sur lyoncapitale.fr. Sa première chronique ici