C'est un sans faute pour l'équipe anglaise des Saracens, qui n'a laissé aucune chance au club français du Racing 92, accablé de son côté par les blessures de ses joueurs phares. Les Sarries n'avaient pas perdu un seul match depuis le début de la Champions Cup. L'essai est transformé hier soir au parc OL : ils décrochent leur premier titre de champion d'Europe.
Le score est écrasant (21-9). Les Saracens ont pu compter sur la réussite continue de leur demi d'ouverture. En effet, chacun des 21 points de l'équipe anglaise est le fait d'un seul homme : l'anglais Owen Farrell, artilleur hors-pair. Face à cela, l'équipe française du Racing 92 comptaient également sur leur numéro 10, le néo zélandais Dan Carter, qui avait confié à Lyon Capitale "être impatient de venir à Lyon". Malheureusement, son coup de pied magique qui ne rate quasiment jamais les points voit se réveiller une blessure. Le joueur sort à la fin de la première période, une trentaine de minutes après que l'international Maxime Machenaud ait lui aussi été mis K-O. En deuxième période, le Racingmen Alexandre Dumoulin est également blessé. Malgré la volonté de leurs remplaçants, les Racingmen sont largement handicapés par la perte des leaders de l'équipe, pendant que les Saracens assurent leur victoire sans trop de prises de risques. Aucun essai ne sera aplati pendant cette finale.
La grande coupe d'Europe retourne en Angleterre
En 2014, les Saracens avait échoué en finale de cette compétition face à Toulon. Cette année, la Champions Cup est un sans faute : ils ne se seront inclinés sur aucun match. Les Racing men eux n'ont pas pu réaliser la même performance que Montpellier vendredi soir, mais selon les mots du trois quarts-centre Joe Rokocoko, les joueurs "vont tous grandir avec cette défaite, pour revenir encore plus fort en Top 14". Depuis neuf ans et la victoire des Wasps, la grande Coupe d'Europe n'était pas revenue en Angleterre, c'est désormais chose faite.
Par contre au niveau des TCL ça a été un beau bordel ! Les TCL ont en effet laissé les supporters monter dans les rames du T3 à Part Dieu au lieu de les encadrer et de les diriger vers le quai des navettes, du coup les rames arrivaient pleines à craquer à chaque arrêt entre Part Dieu et Décines Grand Large ! Arrivée à 16 H à l'arrêt Vaulx-la-Soie je n'ai pu monter dans un T3 qu'à 17H23 ! Et des personnes arrivées à l'arrêt avant moi ont donc attendu bien plus de 1H30 pour pouvoir monter dans un T3. A Vaulx-la-Soie pendant notre attente nous avons nous-mêmes orienter pas mal de supporters (dont des étrangers ne parlant pas français) qui ne comprenaient pas que le quai du T3 n'était pas le quai des navettes pour le stade. C'est honteux de traiter les usagers de la sorte !