Pour la première fois de son histoire, la France s’apprête à accueillir une Coupe du Monde de football féminin. Jean-Michel Aulas a lancé le compte à rebours à un an jour pour jour du début de la compétition, dont la finale se déroulera au parc OL.
Grâce à ses titres à la pelle, engrangés au cours des dix dernières années, l’OL féminin s’est imposé comme la référence du football européen, si ce n’est mondial. La sélection nationale dont les Lyonnaises constituent l'ossature est, elle, toujours en quête d’un premier titre international. Ce premier trophée, les Tricolores pourraient le décrocher à l’occasion du Mondial, qui se tiendra du 7 juin au 7 juillet 2019. Jean-Michel Aulas a largement œuvré pour l’attribution de cette première grande compétition internationale (féminine) sur l’hexagone. Son parc OL accueillera les demi-finales et la finale. "C’est le stade de la Coupe du Monde, ce qui veut dire que toutes les joueuses de l’Olympique lyonnais, qui sont pour la plupart internationales, auront une double ambition […] c’est une forme de récompense pour ces joueuses et une forme de communication pour la ville de Lyon grâce à la visibilité de cette manifestation" s’est-il félicité.
Un nouveau coup de projecteur sur le football féminin
En régnant sans partage sur leur discipline, les protégées de Jean-Michel Aulas ont fait de Lyon la vitrine du football féminin. En ce sens, le Mondial en France est aussi perçu comme une juste récompense de cette constance au plus haut niveau. Le président du club rhodanien le conçoit ainsi et estime que l’organisation de cette compétition marque un véritable tournant pour la discipline : "Ça a aidé, ça faisait partie de nos ambitions […] Gianni Infantino (ndlr : président de la FIFA) est un fervent supporter du foot féminin […] Le nombre de licenciées augmente de manière considérable et tous les grands clubs européens ont aujourd’hui une équipe féminine. C’est l’avenir de cette discipline qui se joue pour cette Coupe du Monde", a-t-il soutenu, conscient que cet événement peut donner un nouveau souffle à la discipline.
Une Coupe du Monde aux couleurs du street art
En présentant une fresque réalisée par Ametist et Morphem, Jean-Michel Aulas a ouvert le bal d’une compétition qui s’ornera de graffitis urbains, notamment au Parc OL où on devrait rapidement découvrir de nouvelles créations des deux artistes. Et la thématique choisie n’a rien d’anodin puisque le football, comme le street art, trouve ses sources dans des milieux éminemment populaires. "Il y aura de manière permanente une exposition de street art pour le stade. L’emblème de cette coupe du monde s’appuie sur le street art. Le foot vient de la rue avant de venir sur les terrains et la culture que représente le street art se conjugue bien avec le sport", a conclu le président de l'OL, pas peu fier de voir son dévouement pour le football féminin se concrétiser ainsi.