Le "Policier" estime que Lyon devra faire abstraction du match aller et être fort mentalement pour espérer se qualifier pour les demi-finales de la Ligue des Champions.
De notre envoyé spécial à Bordeaux
Comment abordez-vous ce match retour ?
Cris : C'est un match complètement différent du match aller. Il faudra être costaud, être fort mentalement. Il faut faire abstraction de nos deux buts d'avance. Il faudra rentrer sur le terrain comme s'il y avait 0-0 parce que chaque match est différent. Les Bordelais vont vouloir marquer rapidement. A nous d'en profiter. On a des joueurs qui vont vite vers l'avant.
Est-ce que l'Olympique Lyonnais peut se permettre de ne pas se qualifier pour les demi-finales?
Il reste quatre-vingt-dix minutes à disputer. Comme je le disais, c'est un autre match. Bordeaux est une équipe composée de joueurs expérimentés. Ils vont jouer le coup à fond. Il faudra être présent dans les duels, être concentrés. Le début de match sera costaud.
L'absence de Lisandro Lopez est-elle préjudiciable ?
Non, pas du tout. C'est un grand joueur mais à Rennes, on a montré qu'on avait un groupe très fort. Le coach a laissé cinq ou six joueurs en repos et on a réussi à l'emporter. Bafé a déjà prouvé qu'il avait des qualités, il y a également d'autres joueurs capables de faire la différence. Aujourd'hui, Lyon, c'est un groupe d'une vingtaine de joueurs qui peuvent jouer à tout moment.
La défense bordelaise est actuellement en plein doute...
Chaque match à son histoire. Peut-être que mercredi ils vont faire un bon match. Ils sont revanchards par rapport au match aller. A Gerland, ils n'ont pas été ridicules. On a seulement réussi à marquer au bon moment.
Laurent Blanc a rappelé en conférence de presse l'importance des coups de pied arrêtés dans ce type de rencontre...
Oui, il a parfaitement raison. C'est l'un des points forts de Bordeaux. Ils ont des joueurs capables de faire la différence. Mais si nous sommes bien concentrés, nous pouvons les empêcher de s'illustrer dans ce domaine.
Est-ce que le match de Madrid peut vous servir pour faire la différence ?
A Madrid, on a tout donné. On a les capacités de reproduire le même match. Si on joue de la même façon, avec la même envie, on a de grandes chances de passer.
Quelle équipe a le plus de pression ?
Les deux équipes ont envie de se qualifier. A Lyon, ça fait dix ans qu'on essaie d'atteindre les demi-finales. Il n'y a pas de favori, ce match reste ouvert. L'OL et Bordeaux ont presque le même style de jeu, tous les joueurs se connaissent. Cette rencontre va se jouer sur des petits détails.
Quel est le secret pour réussir à contenir un joueur comme Marouane Chamakh ?
Il ne faut pas le lâcher d'une semelle. Il traîne toujours dans la surface, à l'affût du moindre ballon. C'est un excellent joueur. Au match aller, on a réussi à le contenir donc on sait ce qu'il nous reste à faire.
Est-ce que c'est votre plus gros challenge depuis que vous êtes à Lyon ?
Oui, sans aucun doute. J'ai déjà disputé deux quarts de finale avec l'OL donc forcément si on passe...