Le secrétaire d’État aux sports, Thierry Braillard, voit dans la démission de Sepp Blatter "une première étape pour recréer un climat de confiance autour de la FIFA".
Le secrétaire d’État aux sports, Thierry Braillard, a rapidement réagi à la démission du président de la FIFA, Sepp Blatter, mardi 2 juin dans la journée. "La démission de Sepp Blatter est une première étape pour recréer un climat de confiance autour de la FIFA. Au delà des personnes des réformes structurelles sont maintenant à mener", a estimé le ministre lyonnais sur les réseaux sociaux.
A peine réélu il y a quatre jours pour un quatrième mandat, le président de la FIFA a donc décidé d'abandonner le siège de l'organisation du football mondial qui traverse une période tourmentée. Sept de ses hauts responsables ont été inculpés par la justice américaine pour des soupçons de corruption à grande échelle qui auraient notamment entachés l'attribution de plusieurs coupes du monde.
Mardi, le New York Times révélait que le bras droit de Sepp Blatter, le Français Jérôme Valcke, aurait effectué trois versements pour un montant total de dix millions d'euros dans le cadre de l'attribution du Mondial 2010 à l'Afrique du Sud. La goutte d'eau qui a fait déborder le Lac Léman.
Blatter n'a pas "le soutien de l'intégralité du monde du football"
"J'ai décidé de me représenter à la présidence de la FIFA car je suis convaincu que c'était la meilleure option pour l'organisation. Les élections sont terminées. Mais les défis qui se posent à la FIFA ne le sont pas. La FIFA a besoin d'une profonde restructuration", a affirmé Sepp Blatter lors d'une conférence de presse mardi. Le Suisse a estimé que son mandat n'avait pas "le soutien de l'intégralité du monde du football (supporters, joueurs, clubs, les gens qui vivent, respirent et aiment le football autant que nous l'aimons à la FIFA)".
Un congrès extraordinaire pour l'élection du futur président de la FIFA devrait intervenir au minimum d'ici 4 mois. Sur cette période, Sepp Blatter assure qu'il pourra se concentrer "sur la mise en œuvre des ambitieuses et profondes réformes qui transcenderont nos efforts en la matière".