'J'avais au fond une bonne relation avec lui et je l'appréciais en tant qu'homme, même si nous avons eu des passes d'armes médiatiques, ce qui est normal', a indiqué le président de l'OL à l'AFP, ajoutant que ce n'était 'pas une bonne nouvelle pour la Ligue 1'. 'J'ai passé la finale de la Ligue des champions à côté de Pape Diouf, à Rome, a-t-il confié. Nous avons beaucoup parlé, de foot, de gestion, de management. J'avais remarqué chez lui beaucoup d'envie de gagner la Ligue des champions, et aussi beaucoup d'amertume'. 'Il y a toujours une solidarité des présidents, car c'est très difficile d'être président de club, surtout d'un grand club. Il y a aussi une solidarité d'investisseur et de gestionnaire: n'importe quel club européen rêverait d'avoir un investisseur comme Robert Louis-Dreyfus'. 'J'ai été très surpris: les envolées de Pape Diouf contre Jean-Michel Aulas, on peut les concevoir, mais contre son propre actionnaire...', a-t-il poursuivi. 'J'avais acheté, pour rivaliser avec lui sur le plan médiatique et de l'humour, un petit bouquin rouge de proverbes africains, que je comptais utiliser la saison prochaine, a conclu le président de l'OL. Je vais peut-être le lui envoyer avec un petit mot'.
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