EDF : Tony Parker et sa bande au pied de la montagne

Entrée dans le championnat d'Europe par la petite porte, l'équipe de France espère bien en ressortir avec au minimum un billet pour le Mondial 2010 en Turquie. Avec l'Allemagne, la Lettonie et la Russie, les bleus ont hérité d'un groupe (B) à leur portée, même si Tony Parker préfère rester prudent. "Ca reste des joueurs qui évoluent en Euroligue. Si on ne joue pas à notre niveau, on est capable de perdre, comme on l'a fait en Belgique ou contre la Finlande lors des barrages", prévient le vice-président de l'Asvel.

"Une équipe qui a la rage"

"C'est un groupe assez homogène. Dire que c'est un groupe piège, c'est un peu exagéré. De toute façon, à l'Euro, il y a des équipes fortes dans chaque groupe. Pour moi, notre partie de tableau est tout à fait correcte, il n'y a pas à crier au loup. Ce n'est pas le groupe de la mort. Il est peut-être piège dans le sens où l'on débute par l'Allemagne. Une défaite nous obligerait ensuite à battre la Lettonie ou la Russie, voire les deux. Donc il faut être prudent", poursuit Vincent Collet, le sélectionneur de l'équipe de France.

Avec TP comme chef de file, les Tricolores ont les armes pour écrire l'une des plus belles pages de l'histoire du basket tricolore. "Nous sommes une équipe qui a la rage, qui rentre sur le terrain le couteau entre les dents et se donne à fond. Il faut se concentrer sur le présent et ne pas penser sans arrêt au passé. Nous allons essayer d'écrire une belle page dans l'histoire du basket français", estime Ronny Turiaf, l'intérieur des Golden State Warriors (USA).

Razik Brikh et Thomas Coudert (vidéo)

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