Pour cette deuxième chronique, c’est l’arrière de l’ASVEL Edwin Jackson qui s’y colle. Après une saison dernière mouvementée, la Green Team dont Tony Parker est le vice-président souhaite faire peau neuve. Exit les ego et les caprices de stars et place désormais à une ASVEL plus humble et plus proche de ses supporters. Edwin Jackson, 22 ans, incarne à merveille ce changement de cap.
"Cette année, afin que l’osmose soit parfaite et d’éviter qu’il y ait des clans entre américains et français, notre nouvel entraîneur Pierre Vincent a demandé que chaque joueur français soit le parrain d’un joueur américain. Je trouve que c’est une très bonne initiative. Par ma double nationalité française et américaine, c’est quelque chose que j’ai toujours fait.
Je suis le parrain de Phil Goss, notre meneur de jeu. S’il a besoin d’aide afin de faciliter sa vie au quotidien, il sait qu’il peut compter sur moi. Ça peut être par exemple pour des démarches administratives comme par exemple d’ouvrir des droits au niveau de la sécurité sociale ou de prendre une mutuelle.
"Plus de responsabilités"
Notre équipe a été pas mal chamboulée à l’intersaison surtout au niveau des joueurs majeurs. Les matches amicaux nous ont permis de faire connaissance, de créer une certaine cohésion. On a pu se rendre compte qu’il fallait encore améliorer certaines choses mais nous avons un bon collectif.
Je me sens bien à l’ASVEL, je connais bien le club. J’ai un lien étroit avec Laurent Foirest, notre général manager et avec Tony Parker, notre vice-président. J’ai un rôle plus important que la saison dernière. Je fais partie du cinq majeur. C’est des responsabilités que j’ai toujours voulues. Dès qu’il a du temps libre, Tony Parker vient nous voir, prend des nouvelles de l’équipe. Il suit de très près ce qui passe au sein du club. Avec lui, j’ai une relation assez proche. C’est un ami. Même si bien évidemment, on sait faire la part des choses vis-à-vis de sa fonction à l’ASVEL."
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