L’attaquant de l’OL Martin Terrier, 21 ans, se raconte à Lyon Capitale. S’il joue peu, concurrence oblige, le natif d’Armentières (Nord) est conscient qu’il doit forcer sa nature, travailler sur l’aspect mental pour s’imposer au sein du onze lyonnais.
Lyon Capitale : Avez-vous toujours voulu être footballeur ? Martin Terrier : Je suis issu d’une famille de footballeurs. Je suis le plus petit, mes deux grands frères ont joué au ballon, mon père également. Forcément, tous les week-ends, nous étions sur les terrains. Mon frère aîné a quatorze mois de différence avec moi, j’ai fait toutes les catégories avec lui, j’ai donc été surclassé d’un an. Forcément, lorsqu’on joue avec des joueurs plus âgés, on progresse plus vite. Cela m’a aidé. C’était une évidence que j’allais devenir professionnel. Je vais dire que cela s’est fait naturellement. J’ai débuté le football à l’âge de 4-5 ans dans mon village à Bailleul (Nord) ; un an après, j’ai été repéré par le LOSC. J’ai passé quatorze ans là-bas, j’ai fait toute ma préformation et je suis devenu professionnel à Lille. Comme je n’avais pas trop de temps de jeu, j’ai été prêté un an à Strasbourg. Cela m’a fait le plus grand bien. J’ai découvert la Ligue 1, j’ai pu me mettre en évidence. L’OL m’a sollicité et j’ai signé ici. À vos débuts, étiez-vous fan d’un joueur en particulier ?
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