Le combattant de MMA Farès Ziam, 22 ans, est la dernière recrue française de la ligue professionnelle américaine, l’UFC. Portrait de cet étudiant en Staps à la Doua qui rêve de triompher au plus haut niveau.
La force tranquille. De Givors, où il réside, à Villeurbanne où il étudie et s’entraîne, Farès Ziam promène chaque jour sa silhouette fine et son sourire. Passionné par les arts martiaux depuis l’âge de 12 ans – il a commencé par le full contact, puis pratiqué le jiu-jitsu brésilien, le kick-boxing et même le judo –, Farès Ziam porte à merveille son surnom de Smile Killer (tueur au sourire). “Je souris tout le temps, à la pesée je souris aussi, confie-t-il. Mais, quand je suis dans la cage, mon visage se ferme, je suis énervé. Je deviens un killer, cela trouble mes adversaires.” Celui qui affiche déjà une belle expérience en arts martiaux mixtes (ou Mixed Martial Arts, MMA) attire la sympathie et le respect. “Je n’aime pas trop parler, je ne suis pas vantard pour un sou”, poursuit-il. En septembre dernier, à Abou Dhabi, le jeune homme a fait son entrée dans la cour des grands, au sein de la plus prestigieuse organisation de sa discipline sportive, l’UFC*. Suite au forfait de Magomed Mustafaev, il a défié le Sud-Africain Don Madge (moins de 70 kilos).Il vous reste 74 % de l'article à lire.
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