L'OL a perdu hier soir sur le terrain du FC Séville (0-1). Une défaite qui ne fait pas les affaires des Gones, troisièmes du classement derrière leur hôte du soir et la Juventus, qui s'est imposée à Zagreb (4-0).
Le revers concédé par l'OL sur la pelouse du FC Séville hier soir (0-1) pourrait s'avérer lourd de conséquences. Au classement du groupe H, les Rhodaniens chutent à la troisième place, à un point des Andalous et de la Juventus de Turin, qui a facilement disposé du Dinamo Zagreb (4-0). Les Lyonnais pourront regretter leurs occasions manquées en première période et la fébrilité de leur défense.
Une première période pleine de promesses...
Dans le premier acte, l'OL aura posé des difficultés à l'équipe de Jorge Sampaoli. Sans avoir véritablement la possession du ballon, les Olympiens ont su se montrer dangereux par séquences, notamment par le biais de Nabil Fekir. Mais l'international français n'a pas été en réussite en heurtant la barre de Rico (11e) et en voyant sa frappe fuir devant les cages du portier adverse (38e). Pas plus en réussite, Darder (9e) et Cornet (24') auront vu leurs frappes être stoppées par le gardien sévillan. Lyon aura le plus souvent procédé en contre, en remontant rapidement dans le camp andalou après avoir récupéré le cuir. Une tactique qui a failli coûter cher : en laissant délibérément la possession aux Espagnols, les hommes de Bruno Genesio auraient pu céder à plusieurs reprises sans un Nicolas Nkoulou vigileant (8e) et sans une magnifique parade d'Anthony Lopes sur une frappe de Vietto (16e). Le gardien lyonnais a fini par céder mais le but de Wissam Ben Yedder a été refusé pour une position de hors-jeu pas évidente (18e). Au terme des quarante-cinq première minutes, même sans avoir eu le ballon, les Gones auront plus tenté de frappes que leurs hôtes avec un total de neuf tirs pour quatre cadrés contre trois tentatives des Sévillans dont deux qui filaient au fond.
... avant de sombrer
Mais à force de laisser jouer les Andalous, Lyon a fini par craquer. Ben Yedder, encore lui, a placé une nouvelle tête dans les filets d'Anthony Lopes et celle-ci était bien valable (0-1, 52e). Il faut dire que la passivité de Mapou Yanga Mbiwa et la mauvais lecture de l'international portugais lui ont laissé le but grand ouvert pour venir conclure de près. Comme souvent cette saison, Lyon s'écroule dans le deuxième acte et s'en remet à l'homme fort du moment, Corentin Tolisso, pour se montrer un tant soi peu dangereux : une frappe un peu trop molle (53e) et cette satanée transversale (76e) n'y changeront rien. Sans un Lopes attentif (64e, 90e), sans la maladresse des joueurs du FC Séville (72e, 75e, 77e) et sans ce penalty manqué par Vietto (69e) après une faute de Gaspar sur Samir Nasri, l'addition aurait pu être plus salée. La faute à une défense pas toujours rassurante. Mapou Yanga Mbiwa, en excès de confiance, aurait pu coûter cher à son équipe sur ses fautes d'inattention et Maciej Rybus a été bien transparent sur son côté gauche. L'absence d'Alexandre Lacazette se fait aussi sentir. Maxwel Cornet s'est tellement donné qu'il en a oublié de se créer des occasions, Nabil Fekir a un talent fou mais pas la pleine capacité de ses moyens et les remplaçants (Valbuena, Ghezzal et Kalulu) n'auront rien apporté.
Maintenant, place au derby
Ce revers arrive au mauvais moment pour Lyon. Dimanche, il faudra se ressaisir pour venir à bout de l'AS Saint-Etienne à l'occasion du tout premier derby de l'histoire au Parc OL. Il faudra surtout retrouver le plein de confiance face aux Verts puis face à l'OGC Nice, leader de Ligue 1, au moment d'aborder le troisième match de Ligue des champions du groupe H, avec la réception de la Juventus le 19 octobre prochain. Une tâche loin d'être simple avant un match qui s'annonce décisif pour l'avenir de l'OL en C1.