Thierry Braillard a gagné son combat. Vingt-trois ans après la catastrophe de Furiani, le samedi 5 mai 1992 sera désormais considéré comme un drame national.
Le 5 mai 1992 devait se dérouler un important Bastia - OM, en demi-finale de la coupe de France, au stade de Furiani. A l'époque, l'antre est assez instable car la tribune Armand-Cesari n’est pas parfaitement fixée. Malgré les réticences, le match n’est pas déprogrammé. Il n’a finalement jamais eu lieu. Rapidement, la partie haute de la tribune s’effondre. Le bilan humain est horrible : 18 morts et 2300 blessés.
Vingt-trois ans ans plus tard, le ministère des sports - à l’initiative du secrétaire d’Etat aux sports, le Lyonnais Thierry Braillard - a annoncé que le 5 mai serait un jour de deuil national. Comme la Ligue de Football Professionnel (LFP) ne voulait pas que la journée soit systématiquement bloquée, il n’y aura plus de match de football si ce jour est un samedi. En revanche, si le 5 mai n’est pas un samedi, il y aura simplement un hommage.
Si on ne l'avait pas, il faudrait l'inventer, notre Braillard fait rayonner notre ville de Lyon, un Lyonnais ministre, quelle honneur! Il prend des décisions extraordinaires, très courageuses, à quand une place Braillard à Lyon? pourquoi pas au stade des lumignons, mieux devant le chef d’œuvre de Sturla au parc de Miribel. Bravo Braillard, continue, tu seras enterré au Panthéon avec Collomb.