Auteurs d’une partie sans relief, les Lyonnais ont obtenu l’essentiel : la qualification pour les barrages de la Ligue des Champions. Mais à quatre jours de la reprise du championnat, nous sommes en droit de nous inquiéter du niveau actuel de l’équipe …
On avait émis des doutes après le match aller. Ils ne se sont pas dissipés ce soir, au contraire. Dès les premières minutes du match, l’Olympique lyonnais démarrait doucement, en laissant le ballon aux Suisses et sans effectuer le moindre pressing. Le but de Clément Grenier est l’arbre qui cache la forêt. Cependant, l’essentiel était ailleurs comme le martelaient Rémi Garde et ses joueurs depuis une semaine. Il faudra repasser pour la manière.
Anthony Lopes sauve l’OL
La première période voit s’installer une bataille du milieu de terrain. Lyon délaisse volontairement le ballon, se regroupe dans son camp et récupère très bas. Bakary Koné est un peu en difficulté dès que Zurich accélère le jeu, mais c’est surtout sur corner que les Rhodaniens vont sentir le danger devant leur but, chaque coup de pied de coin semant la pagaille devant les buts de Lopes.
Les minutes défilant, le rythme baisse sensiblement et les Gones en profitent pour temporiser. Sauf qu’à cinq minutes de la fin, Anthony Lopes effectue deux parades décisives qui permettent à son équipe de rentrer aux vestiaires sans buts encaissés. L’international portugais espoir a montré qu’il était l’homme de la situation.
La connexion Lisandro – Grenier
Les joueurs clés sont livrés à eux même. Gonalons est trop seul en 6 et prend toutes les rafales suisses quand son équipe perd la balle (ce qui est souvent arrivé). Le bloc est de plus en plus bas, et Grenier est obligé de redescendre pour chercher le ballon.
Par conséquent, et c’est le symbole de cette rencontre, Lisandro est seul au monde en pointe. Ses appels ne sont pas récompensés, son pressing inefficace et son jeu dos au but sauve son match. Quoi de plus normal pour une équipe qui décide de jouer bas. Or, c’est par lui que vient le but de Grenier, grâce à une belle balle en profondeur à la 80ème. Son coup de gueule juste avant la mi-temps montrait toute sa frustration.
Celle-ci devra se manifester dans le jeu et ce dès ce samedi face à Nice. Et on ne parle même pas du tour de barrage …