Gwendal Peizerat : "Ils s’en vont tous pour trouver une meilleure opposition"

INTERVIEW - L’ancien patineur sur glace, délégué aux sports du conseil régional, souhaite accompagner de manière pérenne les sportifs rhônalpins, grâce à la "team" Rhône-Alpes.

Lyon Capitale : Quelle est votre politique à moyen et long terme pour éviter l’exode d’athlètes de la 
région ?

Gwendal Peizerat : Notre politique pour maintenir nos athlètes dans la région est d’identifier leurs besoins financiers, les problématiques en termes d’équipements, d’encadrement et d’aide aux déplacements. Il faut donc être plus efficace auprès des sportifs et répondre à toutes leurs attentes. L’un des soucis majeurs, c’est qu’ils s’en vont tous pour trouver une meilleure opposition et de meilleures infrastructures. Pour les dissuader de partir, il faut valoriser davantage les ligues et les clubs rhônalpins. Dans la région, il y a quand même 17 000 associations sportives. Au final, on doit pouvoir dire de ces sportifs qu’ils ont commencé en Rhône-Alpes et qu’ils ont fini en Rhône-Alpes.

Plus précisément, comment se concrétisent ces aides ?

Il faut savoir qu’il y a une enveloppe, définie par la région Rhône-Alpes, qui s’élève à 250 000 euros. Cette somme est ensuite partagée, et reversée aux athlètes qui ont un besoin de financement. Les autres peuvent obtenir d’autres aides par le biais de différentes associations. En somme, la région sert de centre névralgique et met en relation les sportifs avec les différents prestataires. C’est important de comprendre qu’il n’y a pas que l’argent qui entre en ligne de compte dans cet accompagnement : la Team Rhône-Alpes, c’est avant tout un état d’esprit.

Mis à part l’aspect financier, quel type d’aide pouvez-vous apporter ?

Je vais vous donner un exemple concret. Un athlète comme Christophe Lemaitre, il n’a pas besoin d’une aide financière. Il a des sponsors, une notoriété internationale... Par contre, à un moment donné, il a eu besoin de faire du media training afin d’être plus à l’aise face aux médias. Ça rentre tout à fait dans notre mission d’accompagnement. Demain, si un sportif vient nous voir parce qu’il ne peut pas s’entraîner correctement en raison d’un manque d’infrastructures, on peut intervenir et tenter de trouver une solution. Concrètement, on les accompagne dans les bons comme dans les mauvais moments.

Retrouvez notre rubrique Jeux olympiques 2012.

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