Incidents au Groupama stadium : l’OL se défend auprès de l'UEFA

Sous la menace d’une suspension par l’UEFA après les incidents qui ont eu lieu lors du match contre le CSKA Moscou en coupe de l’UEFA, l’OL a fait valoir ses arguments de défense ce jeudi dans un communiqué.

Après l'ouverture d'une procédure disciplinaire à l'encontre de l'UEFA suite aux incidents survenus avant et pendant la rencontre entre l'OL et le CSKA Moscou, le club de Jean-Michel Aulas a fait valoir ses arguments ce jeudi dans un communiqué. Depuis le match, le club a regardé les images de vidéosurveillance du Groupama stadium "pour déterminer précisément les faits, identifier les auteurs lorsque les faits étaient répréhensibles et fournir à la justice les éléments de preuves lui permettant de prendre les sanctions appropriées". Le club a ensuite adressé un mémoire de défense à l'UEFA précisant plusieurs points.

Le club y a écrit que :

- Les faits évoqués ne sont pas de même nature que ceux intervenus lors du match contre Besiktas en 2017.

- Les attaques contre les forces de l’ordre ont été commises sur la voie publique, à l’extérieur du périmètre de responsabilité du club.

- Le soir même du match, 2 personnes ont été interpellées par les forces de l’ordre (leur procès aura lieu mi-mai) et 1 conduite au local judiciaire par la sécurité du Groupama Stadium (condamnée en comparution immédiate à 18 mois de prison ferme, 3 ans d’interdiction de stade par la justice et exclue définitivement par l’Olympique Lyonnais)

- 6 autres personnes ont été identifiées pour jets de projectiles ou coups contre les agents des forces de l’ordre. L’enquête suit son cours et l’Olympique Lyonnais attend les décisions judiciaires pour sanctionner les auteurs des faits.

- Aucun engin pyrotechnique n’a été allumé dans le Groupama Stadium mais certain sur la voie publique, en dehors du périmètre de responsabilité du club.

- Concernant les prétendus comportements racistes,

- Les outils de vidéosurveillance ont permis d’isoler un individu dont la gestuelle furtive pourrait être assimilée à une expression raciste. Ces outils ont également permis d’apercevoir pendant une poignée de secondes un étendard sur lequel figurerait un symbole raciste.

Pour tous ces faits, l'OL a déposé plainte contre les personnes concernées et a fourni les vidéos à la justice. Le club a par ailleurs précisé qu'aucune plainte pour agression raciste n'a été déposée par les spectateurs.

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