La commission de discipline de la Ligue de football professionnel a décidé de ne pas sanctionner Nabil Fekir pour sa célébration du cinquième but lors de la rencontre Saint-Étienne – Lyon (0-5), le 5 novembre. En revanche, l'ASSE et l'OL ont été épinglés.
La large défaite de l'AS Saint-Étienne face à l'Olympique lyonnais lors du derby le 5 novembre (0-5) avait été émaillée de nombreux incidents. Un dossier d'instruction avait été ouvert par la commission de discipline de la LFP (Ligue de football professionnel), pour décider des sanctions éventuelles.
Ce jeudi soir, la Commission a annoncé son verdict, après avoir rencontré les dirigeants des deux clubs. Nabil Fekir, que certains avaient décrié pour son geste à la suite du 5e but (il avait brandi son maillot devant les supporters stéphanois), n'a pas eu d'autre sanction que le carton jaune reçu de l'arbitre ce soir-là.
La réaction de Jean-Michel Aulas ne s'est pas faite attendre sur Twitter : "Une décision équitable dans une situation exceptionnelle : Nabil est un grand champion, un mec bien", s'est ravi le président lyonnais.
Derby ASSE-OL : pas de sanction pour Nabil Fekir, huis clos partiel pour Saint-Étienne @OL @LFPfr @FFF Une décision équitable dans une situation exceptionnelle : Nabil est un grand champion , un mec bien , un capitaine apprécié . Allez l'OL vive le foot ! https://t.co/SMK2tai4j6
— Jean-Michel AULAS (@JM_Aulas) 30 novembre 2017
Huis clos partiels pour l'ASSE
Les membres de la commission de discipline ont été plus sévères avec les Verts. Pour l'utilisation massive de fumigènes et le déploiement de banderoles, les parties basses des tribunes Paret et Snella seront fermées lors des deux prochaines rencontres à Geoffroy-Guichard. Les réceptions du FC Nantes le 3 décembre et de l'AS Monaco le 15 se dérouleront donc à huis clos partiel. L'ASSE est également sanctionnée de 5 000 euros d'amende.
Les supporters lyonnais, qui avaient été autorisés à se déplacer à Saint-Étienne cette saison, ont écopé de 2 500 euros d'amende, pour avoir eux-aussi déployé des banderoles. Le match retour est programmé lors de la 27e journée de Ligue 1, le 24 février 2018.
en dehors de toute influence et de toute polémique, les faits sont là. Non, un joueur qui enlève son maillot n'agresse , n'insulte et ne gène personne. Oui, un simple supporter qui hurle qui insulte à longueur de match, qui casse , qui viole les règles de sécurité les plus simples est en tord et doit être sanctionné. Si on accepte ce genre de comportement , c'est la porte ouverte à tous les exces. Et c'es au dela du sport, humainement inacceptable. Et c'est rassurant que les juges gardent tranquillement la tête sur les épaules, cohérents pragmatiques et factuels. contre les sous entendus des médias si souvent prompts à défendre, 'à priori', ceux qui violent les règles et les lois.