Après sa revigorante victoire de vendredi face à Orléans (70-65), l'ASVEL fait ses débuts ce mardi soir à l'Astroballe en Eurocup face aux Allemands de Göttingen. Et entre un peu dans l'inconnu.
C'est le prix de consolation de l'échec au tour préliminaire de l'Euroleague : la participation à l'Eurocup. La deuxième coupe d'Europe n'a bien sûr pas le prestige (médiatique notamment) de sa grande soeur mais reste très intéressante sur le plan de la compétitivité, tout en s'avérant moins compliquée à gérer pour les clubs français. A priori l'ASVEL aurait les moyens d'y briller. Au vu de son début de saison et d'une victoire face à Orléans acquise à six joueurs ou presque, on peut pourtant en douter. Et puis le risque est de se disperser. Mais il arrive, dans tous les sports, que des clubs moribonds dans les championnats nationaux revivent littéralement en coupe d'Europe et Villeurbanne continue de viser le Last 16, la deuxième phase de la compétition. Dans leur groupe, dont ils doivent terminer à l'une des deux premières places pour se qualifier, les Villeurbannais seront opposés au KK Hemofarm Vrsac du jeune Mozart serbe Milan Macvan (20 ans), au Besiktas d'Istanbul de la star US Allen Iverson et aux Allemands de Göttingen ce mardi soir.
Les Allemands ou plutôt les Américains puisque le vainqueur 2010 de la troisième coupe d'Europe, à ne pas prendre à la légère donc, comporte pas moins de huit joueurs états-uniens. Une équipe qui, comme l'ASVEL, a été sérieusement remaniée depuis la saison dernière et qui, comme l'ASVEL, est un peu dans le trou en ce début de saison. Mais une équipe qui joue "petit" et vite, très vite, et presse beaucoup. Côté villeurbannais, même si Edwin Jackson est de retour, les absences vont continuer de peser lourd ce soir puisque Lacombe et Tillie ne sont toujours pas apte. C'est un peu court pour voyager loin mais l'ASVEL, en la personne de Matt Walsh, impressionnant depuis son arrivée, possède désormais une incroyable dynamo.