Appliqués et sérieux, les Lyonnais se sont qualifiés pour les seizièmes de finale de la Coupe de France en éliminant Caen (0-1). Pape Diakhaté a inscrit le but des Gones d’une talonnade salvatrice (voir vidéo). L’OL débute bien l’année.
Après une semaine intensive de stage à Marrakech, les hommes de Claude Puel retrouvaient la compétition ce samedi soir à Caen. Pour leur entrée en Coupe de France, les Rhodaniens ont poursuivi leur longue série d’invincibilité hexagonale en dominant les Normands. Sans briller mais logiquement. Privé de Cris, Ederson, Delgado et Gourcuff, blessés ou malades, Claude Puel , conscient de l’importance de la Vieille Dame, avait décidé d’aligner son équipe type dès le départ. Contraints à l’exploit en Ligue des Champions, capables du meilleur comme du pire en championnat, la Coupe de France ne serait pas le titre le plus abordable cette saison pour les Lyonnais ? Très certainement. Pas de raison de la snober, donc. Et tant mieux pour le spectacle.
Et Diakhaté surgit
Dès le début de la rencontre, l’OL pose sa patte sur la partie, surclassant techniquement, notamment dans l’entrejeu, de valeureux caennais. Le bloc défensif très bas, les hommes de Franck Dumas répliquent néanmoins par de rapides contre-attaques. Sur l’une d’elles, rondement menée, Benjamin Nivet, le meneur de jeu et maître à jouer local, trouve la barre transversale d’Hugo Lloris (13ème). Chaude alerte, sans conséquence, pour Lyon. Du coup, les Olympiens, tout en continuant à dominer, peinent à se livrer totalement. Et les grosses occasions devant le but normand ne font pas légion. Vainement, Bafé Gomis et Anthony Réveillère tentent leur chance, sans succès. A la pause, rien n’est acquis.
Même schéma de jeu, même dispositif après la pause, L’OL domine et Caen contre. On s’achemine tout doucement vers les prolongations quand, suite à un énième corner rhodanien, Pape Diakhaté dévie d’une vicieuse talonnade une frappe manquée de Michel Bastos (75ème). La délivrance pour Claude Puel et ses hommes. Le technicien castrais souhaitait éviter une débauche d’énergie supplémentaire, rarement bienvenue à ce moment de la saison. Surtout après un stage de préparation éreintant physiquement. Les Caennais, trop justes, ne reviendront pas. L’OL commence 2011 de la meilleure des manières. Sans forcer. Il n’est jamais simple de s’imposer à l’extérieur chez une formation de Ligue 1. Et si la fusée lyonnaise était vraiment lancée ?