L'OL s'est offert, à Gerland, une belle victoire de fin d'année contre Nice de Claude Puel, 3 à 0. Les hommes de Rémi Garde ont ainsi confirmé leur place de dauphin juste derrière Paris. Ils peuvent partir en vacances l'esprit tranquille.
Lyon a fêté le retour de Claude Puel de la meilleure façon possible : une victoire et un festival de buts. Devant des supporters surexcités, très… "chaleureux" comme prévu vis-à-vis de l'ancien entraîneur mal-aimé de Gerland, les coéquipiers de Maxime Gonalons ont pris leur revanche sur les Niçois, vainqueurs sur la même pelouse en mai 2011. Ils ont aussi mis fin à la malédiction du dernier match de l'année perdu à domicile (la dernière victoire de l'OL remontait au 21 décembre 2000 contre Saint-Étienne) et surtout, ils ont confirmé leur place à côté du PSG, devant grâce à la différence de buts (+24, +16).
Licha a mis fin à quelques semaines de disette
Au coup de sifflet final, il n'y avait finalement qu'à regretter un titre de champion d'automne à portée des crampons de l'OL mais que l'équipe de Carlo Ancelotti a raflé la veille, grâce à sa victoire contre Brest (0-3). "Secoués" après leur défaite à Paris par un Rémi Garde soupçonneux d'y voir un signe de démotivation avant les vacances, les joueurs de l'OL ont rempli leur contrat. Nice, en revanche, met fin à une série de cinq victoires consécutives. Elle n'a pourtant pas démérité. À l'aise sur la pelouse de Gerland, les Niçois, emmenés deux anciens Gones, Jérémy Pied et Thimothée Kolodziejczak, franchissent régulièrement le camp adverse, s'assurant de belles occasions, comme celle de Cvitanich à la 13e minute.
La tête au mercato
Jusqu'à ce que Lisandro mette fin à ses quelques semaines de disette. Parfaitement servi par Bafé Gomis, l'Argentin, revenu de blessure à la mi-décembre, trouve les filets de David Ospina. Crucifiant les hommes de Puel, à la 39e minute… Sur un contre, Anthony Réveillère ajoute un but au tableau d'affichage à la 56e minute et Bafé Gomis, sur penalty à la 74e minute, alourdit un peu plus le score (3-0). Claude Puel dépité, les supporters sont encore plus à la fête… Tout comme Rémi Garde content d'avoir "vaincu la malédiction". La tête déjà au mercato. "J'ai commandé au président beaucoup de cadeaux", a-t-il lâché.