L’OL proche du néant

Battus à Gerland par Montpellier (1-2), les Lyonnais se sont montrés totalement impuissants. Ils pointent désormais à une inquiétante 6ème place alors que la trêve hivernale se profile.

Rien ne va plus dans la maison lyonnaise. Que se passe-t-il donc dans ce club ? Après un début de saison en fanfare avec notamment une qualification en 8ème de finale de la Ligue des Champions, l’OL sombre littéralement depuis début novembre. Une seule rencontre de championnat remportée face à la modeste équipe de Boulogne en deux mois…

Et pourtant, l’atmosphère à Gerland en début de match augurait une bonne soirée. Jérémy Toulalan, absent depuis un mois et demi, faisait son retour dans le 11 de départ des Gones. Les supporters, quant à eux, vindicatifs la semaine dernière face à Boulogne, étaient décidés cette fois à supporter pleinement leur équipe, à l’image d’une banderole déployée avant la rencontre: « Essayez de vous mettre à notre niveau ». Seulement, les joueurs olympiens n’ont jamais été « au niveau », comme souvent ces derniers temps.

Après une première mi-temps soporifique où l’OL se procure sa première occasion, par l’intermédiaire de Lisandro, à la 40ème minute, la seconde est beaucoup plus animée… Les visiteurs, par l’intermédiaire de Montano, ouvrent la marque à la 53ème minute. L’attaquant montpelliérain se joue de la défense lyonnaise et trouve le petit filet de Lloris. Alors que tout le monde s’attend à une révolte lyonnaise, un assaut de la cage adverse afin de revenir au score, rien de tout ça ne se produit. Les Lyonnais, impuissants, sont incapables d’emballer le match, de se rebeller. Gerland continue pourtant de pousser les siens.

Gomis, en vain

Alors que l’on se dirige tranquillement vers la fin du match, Claude Puel abat ses dernières cartes. Gomis, Pjanic et Tafer entrent en jeu. L’ancien stéphanois, pris en grippe par les spectateurs, égalise pourtant à la 83ème minute d’un coup de tête rageur sur un centre de Pjanic. Dans les travées de Gerland, on se croit à rêver à un scénario renversant. Un espoir de courte durée car deux minutes plus tard, sur une merveille de coup franc de Costa, Marveaux libre de tout marquage trompe Lloris à bout portant. Les joueurs du fantasque président Nicollin, mènent 2-1 et ne seront pas rejoints.

Un mal profond

Au-delà de la défaite, c’est la qualité de jeu, la fébrilité des joueurs, le manque de rigueur défensive qui sont passablement inquiétants. Une équipe, dont la qualité semble se liquéfier au fil des matchs. La trêve hivernale promet d’être agitée du côté de Lyon. Le président Aulas doit trouver, et vite, les solutions afin de remettre le navire lyonnais quelque peu à flot. Les supporters, assagis mercredi soir, ne se contenteront pas éternellement d’un aussi triste spectacle, avec si peu d’orgueil de leurs joueurs. A la vue de ses prestations en novembre et décembre, on se demande vraiment ce que peut jouer cette équipe cette saison…

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