En quête de rachat, l’OL se rend à Rennes, deuxième du championnat, samedi soir à 21h. Après leur défaite mardi à Benfica (4-3), consécutive aux errements répétés d’une défense dépassée, Les Lyonnais essaieront de garder leur cage inviolée en Bretagne, ce qui ne leur est pas arrivé en Ligue 1 depuis le 21 août dernier. Une éternité.
Mercredi à Benfica, l’OL a concédé énormément d’occasions. Comme trop souvent cette saison. Et si Hugo Lloris avait alors, à de nombreuses reprises, sauvé la maison rhodanienne, cette fois-ci le portier international n’a rien pu faire face aux assauts lisboètes. Et l’addition fut salée. Statistiquement, le constat se révèle même alarmant. Malgré le meilleur gardien du championnat de France, après 11 journées de championnat, l’OL pointe à la 15ème place des défenses françaises avec déjà 14 buts encaissés. Pire, en déplacement, Hugo Lloris est allé chercher le cuir 10 fois dans ses filets en 5 matchs, soit 2 buts pris en moyenne par rencontre. Seuls Sochaux et Arles-Avignon peuvent se targuer d’avoir fait pire. Rien de bien rassurant avant de se rendre à Rennes, deuxième du championnat malgré un match en retard.
Un manque de maîtrise au milieu
Alors, quelles causes peuvent expliquer une telle inefficacité défensive ? Un manque de stabilité, une charnière centrale décimée, un milieu de terrain trop souvent dépassé. Au début de saison, Claude Puel désirait s’appuyer sur le duo Cris – Jérémy Toulalan dans l’axe de la défense. Or, le premier a longtemps été blessé. Il a repris la compétition mais tarde à retrouver son niveau. Le retrouvera-t-il d’ailleurs un jour ? Le second, indisponible actuellement, ne devrait pas remettre les pieds à ce poste, sauf pour dépanner. Alors certes, entre temps, Pape Diakhaté a rejoint l’effectif olympien et Dejan Lovren a pris du galon. Leurs prestations se révèlent plutôt convaincantes mais les faits sont incontestables. Depuis la 3ème journée, le 21 août face à Brest (1-0), l’OL a toujours encaissé un but en L1.
Mais réduire les maux défensifs de l’OL aux seuls défenseurs serait bien évidemment une erreur. Le manque de maîtrise de Lyon dans l’entrejeu durant ces trois premiers mois de compétition explique en partie ce phénomène. En résumé, une formation souvent dominée avec des défenseurs très exposés. A titre de comparaison, le leader Brestois a encaissé seulement 4 buts, Rennes 5. La rançon du succès passe par une solidité retrouvée. Dès ce samedi, en Bretagne ?