Tétanisés. Les Belges n'ont jamais rien montré. Certains supporters d'Anderlecht quittaient même déjà le stade après le deuxième but de Lisandro Lopez.
L'Argentin, sorti à la 60e minute, a fait exploser la défense adverse en une mi-temps. Trois banderilles (26e, 32e et 41e) qui ont récompensé l'activité d'un attaquant qui va faire souffrir le martyre aux défenseurs de ligue 1 et de toute l'Europe. Le match s'est parfois limité à une passe à dix, tant les Lyonnais étaient supérieurs techniquement. La fin de la première mi-temps s'accompagnait donc logiquement d'une bronca des supporters d'Anderlecht.
A la reprise, une faute de Cris sur le côté gauche de la surface de Lloris permettait à Suarez, un autre Argentin, de se faire justice lui-même grâce à un penalty impeccablement frappé (50e). Le reste de la deuxième mi-temps n'offrira pas d'étincelle, Lloris arrêtant une tentative de près de Boussoufa grâce à un arrêt du talon peu académique (77e). Claude Puel a profité de ce faux rythme pour faire entrer les jeunes Ishak Belfodil et Maxime Gonalons, qui ont remplacés respectivement Lisandro Lopez (60e) et Jérémy Toulalan (73e).
8-2 en 180 minutes, dont quatre buts pour le seul Lisandro, l'OL semble idéalement lancé pour briller sur la scène européenne. La faiblesse de l'opposition nous force cependant à relativiser cette performance hors norme. Prochain rendez-vous continental le 15 ou le 16 septembre, pour le premier match de poule.