Le club de volley lyonnais, qui aspire à retrouver l’élite, cherche à faire sa mue. Cela passe inéluctablement par un nouveau modèle économique.
Un défi de taille. Ces dernières années, l’Asul Lyon Volley, qui évolue en Ligue B, a connu de sacrés remous. Le club lyonnais, troisième plus vieux club de volley de France, n’a pas su capitaliser sur ses bons résultats de la saison 2015-2016 (un quart de finale européen) et, lâché par un gros sponsor (150 000 euros), se retrouve en grande difficulté financière. “Nous ne sommes pas en dépôt de bilan, mais, pour développer le club, nous devons revoir notre copie”, confie Tanguy Deglise, bénévole chargé du développement économique à l’Asul, par ailleurs président d’Alliance et Territoires*. Très dépendant des deniers publics depuis des lustres (cf. notre entretien avec Yann Cucherat), l’Asul est en quête d’un nouveau modèle. Et n’a surtout plus le choix puisque la mairie de Lyon a décidé de considérablement réduire la voilure en 2019** (90 000 euros de subventions en moins sur les trois prochaines années, ainsi que la suppression d’achats de prestations pour 145 000 euros). “C’est une baisse mortelle, soupire le président du club, Krassimir Todorov. On aurait préféré que cela se fasse en douceur, le temps de mettre en place notre nouvelle stratégie.” Cependant, Tanguy Deglise préfère positiver et veut prouver à la municipalité que l’Asul va bel et bien se prendre en main. “Notre souhait est, premièrement, de se structurer, puis d’aller chercher des partenaires privés, assure-t-il. On espère atteindre les 250 000 euros d’ici la fin de l’année 2018 et 500 000 d’ici trois ans.”Il vous reste 84 % de l'article à lire.
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