Hugo Lloris s'est adressé à la presse lundi soir.
La seconde période face à Valenciennes est-elle oubliée ?
Oui, bien sûr. On s'est déjà projetés sur le match de mercredi. Il faut vite tourner la page. On se sert de nos erreurs pour avancer. Les deux matches restants sont capitaux pour l'avenir du club, il faudra prendre les 3 points. Le point pris à Valenciennes comptera à la fin de la saison.
On a pu voir le président furieux à la fin de la rencontre. Est-ce que vous joueurs êtes conscients des enjeux financiers ?
Nous les joueurs, on se concentre sur le plan sportif. À nous de faire le travail sur le terrain et de donner le maximum.
Est-ce que vous avez revu les images du penalty face à Valenciennes ?
Oui bien sûr. Pour moi, il n'y a pas faute sur l'action. Le joueur de Valenciennes joue bien le coup. Il l'a avoué après la rencontre face aux caméras. Après il ne faut pas s'arrêter là-dessus. Les erreurs d'arbitrage arrivent durant toute la saison. Il y a d'autres moyens de gagner un match. On n'a pas d'excuses à avoir si on finit troisième. Des points on en perd toute la saison. On espère atteindre notre objectif : la troisième place.
Est-ce raisonnable de viser la deuxième place ?
On va essayer déjà d'accrocher la troisième place. Nous avons les cartes en mains. Ce n'est jamais évident de jouer un match en retard en fin de saison. Il faudra ensuite confirmer cette troisième place. À nous de faire le maximum pour aller chercher la victoire.
Monaco et Le Mans, comme Valenciennes, n'ont plus rien à jouer. Est-ce un avantage ?
Non justement. Ce sont des matches pièges car ces équipes n'ont plus rien à jouer. Elles jouent sans pression. On sait que certains joueurs sont capables de folie dans ce cas. À nous de faire le travail. Il reste deux matches capitaux, chacun a son enjeu.
Est-ce que l'OL doit hausser son niveau de jeu pour ces deux matches ?
Bien sûr. Les bonnes performances passent par un grand travail collectif. On l'a payé "cash" face à Valenciennes. Le mental est très important en fin de saison. Physiquement, les joueurs sont fatigués. Mais ce n'est pas une excuse car c'est pour tout le monde pareil. On a les cartes en mains. Le plus important, c'est de finir sur le podium.
Vous avez remporté pour la deuxième année consécutive le titre de meilleur gardien de Ligue 1. Quelle est la part de Joël Bats à ce succès ?
Depuis que je suis arrivé à Lyon, j'ai franchi des étapes. C'est grâce à Joël Bats, le staff, les joueurs... C'est un travail au quotidien. Avec Joël Bats, on a une relation proche. Mais le plus important, c'est la récompense collective.