Touché de plein fouet par l’arrêt des compétitions sportives, le LOU Rugby doit impérativement baisser son train de vie s’il souhaite repartir de plus belle. Pour Lyon Capitale, Yann Roubert, le président du LOU, dresse la liste des différents enjeux actuels et à venir.
Impact de la crise sanitaire "L’impact pour le Lou est énorme et douloureux. Pour faire simple, on n’a plus de revenus depuis le 1er mars. Nous sommes tributaires de nos matches et nos événements. La billetterie, la restauration, les buvettes, la boutique... tout est à l’arrêt. À long terme, on a du mal à mesurer l’ampleur des dégâts même si on se doute bien qu’ils seront très importants. Le premier frein est sanitaire, allons-nous pouvoir rejouer au rugby et accueillir du monde au stade ? Le deuxième est psychologique et social. En partant du principe qu’on aura le droit de jouer, les gens voudront-ils venir, compte tenu des nouvelles mesures comme la distanciation sociale ? Enfin, il y a un frein économique. On s’interroge sur le fait de savoir si nos supporteurs auront encore les moyens financiers de venir assister à des rencontres. Le Lou souffre mais nous sommes lucides, c’est le cas de toute la population." Rôle du président "Il y a beaucoup de frustration car on dépend d’une situation globale dans laquelle on n’a pas de prise. Il y a une forme d’impuissance car l’on doit composer avec les directives des pouvoirs publics. Quoi qu’il en soit, il est évident que la santé doit primer."Il vous reste 74 % de l'article à lire.
Article réservé à nos abonnés.