Il est bien loin le temps des galères pour le club de hockey lyonnais. En début de saison, le LHC a connu un certain flottement en raison d'un souci d'ordre financier qui aurait pu mettre en péril le club. Il a fallu accepter l'aide de la société Gones et Sports dirigée par Gilles Moretton pour repartir de l'avant. Gérard Berthet, le président des ‘'Lions'' estime que son club se devait de franchir une étape. "Il ne faut pas oublier que le club est une association de loi 1901 gérée par des bénévoles. Il faut être clair, nous ne sommes pas des hyper-professionnels du sport. Depuis des années, on a fait évoluer ce club tant bien que mal mais nous étions arrivés au sommet de nos capacités." Il poursuit. "On a signé un contrat de régie commerciale d'une durée d'un an avec Gones et Sports. Ils ont comme principale mission de nous trouver des partenaires." Côté sportif, c'est Christer Eriksson, un entraîneur atypique et expérimenté, qui a la charge d'entraîner l'équipe première. Cet été, il s'était confié à Lyon Capitale en affirmant qu'il voulait faire du LHC un club compétitif."On a l'ambition de remonter au plus vite mais d'abord il faut continuer à bien se structurer. Je reste convaincu que c'est possible d'avoir un grand club de hockey à Lyon. Tout est réuni ici, pour réussir à faire quelque chose". Quelques mois plus tard, son équipe domine son championnat en réalisant un parcours quasi sans faute. Gérard Berthet, le président du club ne veut toutefois pas s'enflammer. "Depuis le début de la saison, ça se passe plutôt bien pour nous, mais il faut rester prudent. Une saison est longue et on peut à tout moment rencontrer des difficultés." Le club de hockey lyonnais peut compter depuis le début de la saison sur le soutien inconditionnel de ses supporters. Ils sont plus de 2500 à chaque match qui se joue à la patinoire Charlemagne. "On a souffert lors de la Coupe du Monde de rugby, mais petit à petit le public revient à la patinoire", confesse Gérard Berthet.
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