L'OL disputera ce soir son dernier match à Gerland face au SCO d'Angers. Toujours présent sur le podium de Ligue 1 le surprenant promu, qui a tenu le grand PSG en échec cette semaine, essaiera de gâcher les adieux des Gones à leur antre historique.
Tombé de rideau sur l'arène lyonnaise. A partir du mois de janvier, l'OL recevra dans son flambant écrin du stade des Lumières. Pour l'heure, il est donc temps de dire adieu à Gerland. Mais face au SCO d'Angers, les Lyonnais, en difficulté ces derniers temps, devront vite rentrer leurs mouchoirs pour tenter de saluer en beauté leur enceinte historique. Car même à l'approche de Noël, Angers n'a pas pour habitude de faire des cadeaux.
Personne ne croyait aux chances du promu angevin sur la durée. Et pourtant, à la mi-décembre, l'équipe surprise de ce début de saison pointe à la troisième place. Pour figurer à ce niveau, outre la relative faiblesse de la Ligue 1 cette saison, l’équipe de Stéphane Moulin a joué avec ses armes. De manière simple et efficace.
Une défense de fer
Certes l'OL a des arguments à faire valoir devant, avec un trio Lacazette-Valbuena-Beauvue qui, sur le papier au moins, impressionne. Mais après 16 journées de championnat, le SCO n’a encaissé que 9 buts. Mieux, la cage de Ludovic Butelle est restée inviolée à 10 reprises. La solidité défensive de la deuxième meilleure arrière-garde de Ligue 1, juste derrière le PSG et ses 8 buts concédés, s'ancre sur le 4-3-3 évolutif mis en place par son entraîneur, Stéphane Moulin. En phase défensive le bloc angevin se mue en 4-1-4-1, avec deux lignes très resserrées et un Thomas Mangani en sentinelle entre les deux pour couper et récupérer les ballons.
Finir en beauté
Dans l'animation du jeu, les Angevins laissent généralement le ballon à leur adversaire. Avec seulement 44% de possession en moyenne (2e plus faible total de Ligue 1), Angers laisse bien volontiers le ballon à l’adversaire, ce qui sied aux Gones (malheureusement pourrait-on dire ici). Comme le craignait donc Hubert Fournier en conférence de presse ce vendredi, il aura droit à un bloc bas et bien regroupé, ce qui était le cas contre le PSG ce mardi.
A l'instar de son adversaire du soir, très méthodique, l'OL devra faire preuve de sérieux pour tenter d'enrayer sa spirale négative et retrouver le goût de la victoire pour sa dernière dans une enceinte qui l'a si souvent vu triompher.
Et bientôt on détruira une partie du Stade Gerland afin d'amoindrir ses capacités pour remplir le stade privé de Décines (Démolition partielle annoncée par G. Collomb dans LyonCap). Supporter de l'OL complices de cette situation parce que moutons bien dociles, esclaves du footbusiness.