Mission accomplie, et avec la manière.
Lyon marque d'entrée
Pour cette rencontre du haut de tableau, Alain Perrin avait choisi de titulariser les frustrés Ben Arfa et Fabio Santos. Au vu de la performance de ces deux joueurs, on ne peut que lui donner raison de les avoir titularisés, mais regretter qu'il ne l'ai pas fait mercredi face aux Ecossais. Personne n'est parfait. Les Lyonnais n'ont finalement pas eu le temps de douter, puisque dès la 5e minute de jeu, Juninho dépose un coup-franc sur la tête de Cleber Anderson, qui s'inspirant de Sonny, ouvre le score. On ne joue que depuis cinq minutes. Il faut attendre les cinq minutes suivantes pour voir un nouveau but lyonnais...refusé injustement par l'arbitre. Sur un corner de Juninho, Benzema reprend le ballon du plat du pied. Sa frappe heurte la barre, et rebondit derrière la ligne, oui mais pas aux yeux de l'arbitre, très fatigué ce soir. Ce n'est que partie remise pour Karim Benzema puisqu'à la 23e minute de jeu, sur un bon service de Ben Arfa, le messie lyonnais fusille Ramé. 2-0 pour Lyon. Laurent Blanc martyrise son cure-dent : son équipe est impuissante.
L'OL contrôle
De retour des vestiaires, l'OL se repose sur l'abnégation de Fabio Santos, et la technique de Ben Arfa, et Benzema pour ne pas subir la rencontre. Et puis il y a les coups-francs de Juninho. Ceux qu'on avait trop rarement vus en début de saison. Si le Brésilien manque de peu de tripler la mise sur un coup-franc direct, un autre à l'angle de la surface de réparation permet à Källström d'assommer de bien ternes Bordelais. Soixantième minute de jeu, les Girondins oublient de défendre, et de marquer le Suédois, qui catapulte le ballon dans les filets. Ramé se demande encore où étaient ses défenseurs sur cette action. Certes, à sept minutes de la fin, Anderson redevient le Cleber du match de Glasgow et manque complètement un tacle. Chamakh récupère et sert Jussié : 3-1. La messe était déjà dite.
Et si cette année Nancy est la seule équipe à pouvoir inquiéter l'OL, sortez le champagne !