Une façon d'expliquer les absences défensives et l'inexistence offensive.
Face à Totti et Mancini, auteurs chacun d'un but dont un splendide du second, le duo Cris - Squillaci n'a été que l'ombre de lui-même. Que dire alors du milieu et de l'attaque ? Deux frappes en 90 minutes... Un rendement auquel les Lyonnais ne nous avaient pas habitués.
Si l'OL a perdu dans le jeu, écrasé par une Roma plus réaliste et plus efficace, les joueurs de Gérard Houiller ne se sont pas distingués non plus pour leur fair-play : coups de coudes, coups de pieds, ils ne méritaient pas de finir le match à onze. Sans un arbitrage largement favorable aux Lyonnais, les quintuples champions de France auraient bien pu finir la première mi-temps menés 4-0 par leurs adversaires du jour (but transalpin refusé pour une légère poussée sur Abidal et un hors-jeu imaginaire sifflé contre les Romains). On pourrait également parler d'un pénalty refusé à l'AS Rome mais le sujet n'est plus là...
L'heure du bilan a déjà sonné : éliminé en Coupe de France, éliminé en Ligue des champions, il ne reste plus à l'OL qu'un championnat quasiment acquis et une finale de Coupe de la ligue. De bien maigres compensations pour un club qui vient de rentrer en bourse, qui veut construire un nouveau stade et qui avait pour objectif de tout gagner cette année.
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