Mariano Diaz sera convoqué le 25 janvier 2018 devant la commission de discipline de la LFP, qui lui reproche d'avoir simulé sa chute lors de son match contre Toulouse le 20 décembre dernier.
Pas de répit pour l’Olympique lyonnais, même en période des fêtes. L’attaquant Mariano Diaz sera entendu devant la commission de discipline de la LFP le 25 janvier 2018. En cause ? Le penalty obtenu et transformé par Nabil Fekir lors du match Toulouse - Lyon (1 - 2) du 20 décembre dernier en Ligue 1, et qui a permis aux Lyonnais de s’imposer. Reste pour la commission à trancher si, alors qu’il s’était écroulé après avoir passé le gardien toulousain, le joueur rhodanien a ou non simulé son geste. Si la simulation est reconnue, Mariano Diaz risque une suspension pour non-respect de la charte du football. François Letexier, l’arbitre de la rencontre sera également présent lors de la commission de discipline. Une convocation qui n’est pas du goût de Jean-Michel Aulas. Interpellé par un internaute sur cette convocation, le président de l’Olympique lyonnais considère qu’elle peut être qualifiée “[d’]acharnement” et la juge “grotesque”.
La décision risque de rallumer le feu aux poudres entre Jean-Michel Aulas et Jacques-Henri Eyraud. Suite au penalty litigieux, le président de l’Olympique de Marseillais avait glissé son propre avis sur la question : “C'est tellement peu glorieux de gagner sur une action comme ça”, et de pointer dans les colonnes de l’Équipe que depuis son arrivé il y a un an et demi, “l'OM a bénéficié de cinq penalties, Lyon en a bénéficié de dix-neuf". Grand adepte des saillies sur Twitter, Jean-Michel Aulas lui avait rétorqué sur le réseau social : "Juste pour essayer d'excuser JHE de ses propos limites, l'OL et surtout pour les arbitres français, lui dire que dans notre foot français les arbitres sont professionnels et honnêtes. L'habitude d'être proche des paris hippiques a peut-être désorienté JHE?" Une réplique qui avait entraîné la publication d’une vidéo par Jacques-Henri Eyraud figurant Jean-Michel Aulas houspillant l’arbitrage français après un match entre Lyon et Valenciennes en 2010, suivie d’une nouvelle réponse cinglante du président de l’OL. Si celle des mots semble bien rompue, la trêve sportive, elle, se prolongera jusqu’au 7 janvier.