Mathieu Bastareaud (30 ans, 54 sélections) a été présenté, mercredi soir, aux abonnés du LOU Rugby. L'ancien centre du RC Toulon et capitaine du XV de France débarque à Lyon en tant que joker Coupe du monde. Interview.
Vous avez décidé de rejoindre le LOU, qu'est-ce que cela représente pour vous ?
Mathieu Bastareaud : C'est un nouveau départ, c'est un gros changement pour moi. Après huit ans passés à Toulon, je rejoins un nouveau club. C'est quelque chose d'excitant. J'avais besoin de sortir de ma zone de confort et de voir autre chose. Je voulais changer d'air et me voilà ici.
Vous étiez très sollicité, pourquoi avoir opté pour le LOU ?
La présence de Pierre Mignoni (manager) à Lyon a beaucoup joué. Je l'ai eu quatre ou cinq ans à Toulon et j'ai beaucoup aimé travailler avec lui. Forcément, cela a penché dans la balance.
Vous allez rester quelques mois, comment allez-vous gérer ça ?
Je vais tout simplement donner le maximum pour Lyon. C'est vrai qu'il s'agit d'une petite parenthèse donc à moi d'être performant. Même si ça va être court, je vais aider ce club à grandir.
Justement, quel est votre regard sur le LOU ?
Je n'ai pas de bons souvenirs (sourire). On avait perdu ces quarts de finale à la maison (en mai 2018), cela avait été le début des soucis au RCT... Le club de Lyon est jeune, il grandit, il a l'ambition. Au sein de l'effectif, il y a de nombreux jeunes joueurs talentueux avec des anciens qui sont là pour les encadrer. Lorsque tu fais deux demi-finales d'affilées, ce n'est pas pour rien. Le LOU a envie de franchir un palier, si je peux les aider, c'est tant mieux.
Troisième ligne centre
Vous avez vraiment l'air d'être très motivé...
N'importe quel joueur qui écoute le président (Yann Roubert) lui exposer un tel projet, cela interpelle. Moi, cela m'a plu. Je suis très content d'être à Lyon, je connais déjà pas mal de mecs ici (rires). C'est une nouvelle ville, un nouveau club, une nouvelle vie.
A Lyon, il y a de nombreux joueurs de Toulon, il y a les mêmes couleurs...
Oui, il y a des petites choses similaires. Je viens d'arriver, je découvre. J'ai hâte de commencer.
Vous avez une idée du poste où vous allez évoluer ?
Avec Pierre (Mignoni), on a évoqué la possibilité que je joue au poste de numéro 8 (troisième ligne centre). Comme je lui ai dit, je n'étais pas fermé. Bien au contraire. Comme on parle de changement (sourire), pourquoi pas continuer. Cela peut être excitant de relever ce défi-là. Je vais avoir beaucoup de travail car c'est un poste-clef mais on va tenter le pari.
Après votre départ à New York, vous savez si vous allez revenir ?
Pour l'instant, ce n'est pas d'actualité. Je suis à Lyon pour quatre mois après il y aura New York (départ vers mi-novembre). Pour la suite, on verra bien.