Dans le sillage de l’Olympique lyonnais, de nombreux clubs amateurs de la métropole de Lyon, à l’image du Cascol Football (Oullins) et du Sporting Club de Lyon (La Duchère), ont mis en place une politique ambitieuse pour le développement du football féminin.
À 33 ans, la Russe Elena Shchegaleva a décidé de relever un nouveau challenge. Cette ancienne joueuse professionnelle, qui a évolué en D1 et D2 dans son pays, est chargée de donner un nouvel élan à la section féminine du Cascol Football. “Les dernières années, comme il y avait un manque d’encadrement, les joueuses s’éparpillaient. Elles restaient un an puis partaient ailleurs, explique-t-elle. Notre objectif est de garder les filles, qu’elles puissent s’épanouir ici. On veut vraiment qu’elles se disent qu’à Oullins, tout est mis en place pour elles.” Le Cascol, qui compte une cinquantaine de licenciées, ambitionne de doubler ce nombre dès la saison prochaine. Et de devenir un club exemplaire en la matière. “Le président (Kamel Aït-Mahiout) a de l’ambition pour la section féminine, c’est très motivant pour tout le monde. Il a envie de mettre des équipes féminines pour chaque catégorie”, se réjouit-elle.
L’ancienne joueuse professionnelle russe, Elena Shchegaleva, est la nouvelle patronne de la section féminine du Cascol Football.
L’ancienne milieu de terrain qui a débuté le football à l’âge de 8 ans dans une petite ville du nord de la Russie est bien placée pour savoir que le football féminin doit encore se battre pour se faire une place. “Je suis née dans une petite ville russe et quand une équipe de filles a été créée, les gens ont dit que ce n’était pas normal, que les filles n’avaient pas à jouer au football, raconte Elena Shchegaleva. Depuis mon enfance, j’entends ça.” A contrario, même si tout n’est pas parfait, elle estime que la France a un temps d’avance. “Ici, c’est plus ouvert pour le football féminin. La FFF met de nombreuses choses en place.”
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