Après deux matchs nuls en autant de journées de championnat, Brest reçoit l’Olympique lyonnais pour le compte de la troisième journée (samedi à 19h). A cette occasion, l’attaquant peroxydé du Stade Brestois, Nolan Roux, nous donne son avis sur l’OL, qu’il suit régulièrement en Ligue des Champions, et sur la confrontation à venir.
Lyon Capitale : Comment jugez-vous le début de saison de votre club ?
Nolan Roux : Poussif. Nous n’avons pas très bien débuté, avec deux résultats nuls en deux journées. Contre Evian, nous encaissons deux buts. Nous réagissons de la meilleure des manières en revenant au score, puis nous manquons de justesse la victoire. Contre Valenciennes, nous avons été solides derrière face à une équipe joueuse, mais nous avons manqué de présence offensive. Nos prestations sont intéressantes, mais il manque ce petit quelque chose pour nous imposer.
Le maintien reste l’objectif principal ?
Bien sûr. Nous savons que la deuxième saison en Ligue 1 est toujours la plus difficile. L’euphorie de la montée a disparue, mais nous avons plus d’expérience. Nous connaissons les efforts à faire pour s’imposer et déstabiliser nos adversaires. Nous souhaiterions assurer le maintien au plus vite pour ensuite jouer libéré et pourquoi ne pas grappiller quelques places au classement.
Avez-vous regardé le match de Ligue des Champions de l’OL ?
Oui je l’ai regardé, mais pas seulement parce que nous les affrontons ce week-end. J’aime bien regarder l’OL en C1. On sait qu’à chaque fois ils vont répondre présent et proposer du jeu. Ils parviennent toujours à élever leur niveau. On a pu le constater encore une fois mardi dernier (victoire face au Rubin Kazan 3-1). Par conséquent, nous savons à quoi nous attendre, c’est à dire à une équipe joueuse avec des automatismes, solide derrière et réaliste offensivement.
Craignez-vous des joueurs lyonnais ?
La paire Gomis - Lisandro. Deux attaquants affutés, ils vont très vite et surtout, ces deux joueurs se comprennent et se complètent. Après, l’ensemble de l’effectif est composé d’individualités capables de faire basculer un match. C’est une équipe complète.
Recevoir l’OL est-il toujours aussi difficile ?
Même s’ils n’ont rien remporté depuis trois ans, l’OL reste un « gros » du championnat. De leurs trois matchs, je n’ai pu voir que celui contre le Rubin Kazan et j’ai vu une équipe libérée, qui tente énormément. Je m’attends à un match difficile physiquement et tactiquement. Il faudra prendre les choses en main car réagir comme contre Evian (2-2) sera plus difficile face à Lyon.
Avez-vous une idée de la méthode à employer pour déstabiliser l’OL ?
Je ne sais pas s’il existe une formule exacte pour contrer cette équipe. Simplement, nous devrons faire un pressing d’entrée pour ne leur laisser aucun espace. Ils ont une fâcheuse tendance à encaisser des buts sur coups de pieds arrêtés, nous devrons les jouer à fond. D’autant plus que nous avons un bon tireur de coup franc, en la personne de Bruno Grougi. Il faudra surtout ressortir de ce match en ayant donné tout ce qu’on avait, sortir épuisé, pour n’avoir aucun regret. C’est le plus important pour moi, et puis le public sera derrière nous pour nous pousser plus loin dans l’effort.