Depuis la vente de l’Olympique lyonnais, le club est pris dans une spirale infernale. En coulisses, la guerre fait rage entre Jean-Michel Aulas et son successeur John Textor. Sur le terrain, l’effectif a été affaibli par la situation financière compliquée du club et réalise un début de saison catastrophique. En quelques semaines, l’OL est passé du spectre du déclassement à celui de la relégation.
Le début de saison de l’Olympique lyonnais pourrait, à lui seul, illustrer la définition de la loi de Murphy. Cet adage, inventé par un ingénieur aéronautique, prévoit que “tout ce qui est susceptible d’aller mal ira mal” et s’applique à tous les étages de la maison OL. Du terrain aux bureaux, tout est problématique en cette rentrée autour du club phare du football français du début des années 2000. Après trois journées, le coach, Laurent Blanc, a déjà été viré et l’équipe reste dans la zone de relégation. Jamais le club n’avait aussi mal débuté un championnat depuis plus de vingt-cinq ans. En coulisses, l’OL est empêtré dans une guerre des présidents entre l’ancien, Jean-Michel Aulas, et le nouveau, John Textor, qui se renvoient par presse interposée, sans discrétion ni ménagement, la responsabilité du marasme qui entoure l’OL.
Le psychodrame de l’été lyonnais
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