Une partie qui se disputera sous une chaleur annoncée caniculaire et sous pression financière.
Pour un club comme l'OL qui vient de dépenser 77 millions d'euros pour se construire une équipe, un tour préliminaire de Ligue des Champions n'est pas un match anodin. Il n'y a pas le parfum des soirées européennes mais celui des gros sous autour de la venue d'Anderlecht. En cas de non qualification, le manque à gagner pourrait être d'une petite vingtaine de millions d'euros pour l'OL. De quoi rajouter un peu plus de pression sur les épaules lyonnaises à l'heure de disputer leur premier vrai test de la saison.
Un adversaire à ne pas sous-estimer
Surtout que l'équipe d'Anderlecht n'est pas un faire-valoir comme le tour préliminaire peut en proposer mais une équipe potentiellement dangereuse. Un cran au-dessus de Valenciennes (victoire 1-0) et peut-être même du Mans (match nul 2-2). Le thermomètre monte d'un coup dans l'été lyonnais. Ce mercredi, aucune erreur ne sera pardonnée aux lyonnais. Surtout qu'il s'agit de gagner ou au moins de ne pas perdre en prévision du retour à Anderlecht mercredi prochain. Le tirage au sort n'a pas placé Lyon dans la meilleure configuration possible avec ce retour où tout se décide en Belgique. En recevant en premier, Lyon s'est rarement qualifié et reste sur quatre éliminations consécutives en Ligue des Champions. Mais les adversaires ne s'appelaient pas Anderlecht et le groupe de Claude Puel a changé.
Quel milieu ?
Depuis deux matches de Ligue 1, ils ont montré, et surtout Lisandro Lopez, de belles choses. Le tout manque encore de rodage et pêche dans la finition mais Lyon apparaît comme supérieur à Anderlecht. Le 4-4-2 mitonnée par Claude Puel sera de sortie comme samedi dernier contre Valenciennes. Et Gerland se pourlèche déjà les babines de revoir la prometteuse association entre Gomis et Lisandro. Le reste de l'équipe ne devrait pas trop changer. La défense centrale a un peu plus rassuré contre Valenciennes. La dernière épine reste planté dans l'entrejeu. Deux récupérateurs (Toulalan-Makoun) ou l'un des deux plus le relayeur Källström. De ce choix de Claude Puel dépendra la tonalité de l'équipe : défensive ou offensive. Le type d'opposition avec un match aller à Gerland pourrait ordonner de passer à l'attaque.
Pour se donner de l'air dans cet été qui devient caniculaire, Lyon doit frapper fort dès ce mercredi soir. Sous peine de se faire des frayeurs et de se rendre à Anderlecht dans un contexte étouffant. Santé financière du club, orgueil d'un groupe, la pression est partout. Et puis pour un club, comme Lyon, résident permanent des huitièmes de finales de la Ligue des Champions, sortir au tour préliminaire, ça la foutrait mal. A tous les niveaux et surtout financièrement.
Le groupe : Lloris, Vercoutre - Cris, Bodmer, Boumsong, Réveillère, Cissokho, Grosso - Toulalan, Källström, Makoun, Ederson, Pjanic, Delgado, Mounier, Bastos - Gomis, Lisandro
Paul Terra
Vidéo : Thomas Coudert
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