OL : le spectacle au rendez-vous pour la première au Grand Stade

Face à une équipe troyenne qui a tenu son rang de lanterne rouge de Ligue 1, les hommes de Bruno Génésio ont parachevé par un large succès (4-1) l'inauguration du Parc OL, et avec la manière.

Les hommes de Génésio semblent déterminés à ouvrir un nouveau chapitre en 2016, sur la lancée d'une ébauche encourageante, en coupe de France la semaine passée (7-1 contre Limoges). Une rédemption, une nouvelle ère symbolisée par l'entrée dans ce Grand Stade. Une volonté visible dès l'entame de match, ambitieuse. Soucieuse de bien figurer pour sa première dans son flambant écrin, l'équipe lyonnaise asphyxie son adversaire par un pressing agressif et haut. La domination territoriale se traduit par plusieurs tentatives de Rachid Ghezzal (1e, 2e, 6e), qui a eu tout le loisir de repiquer sur son pied gauche en provenance du flanc droit.

Lacazette, premier buteur au Grand Stade

Mais comme Aulas l'avait prédit, c'est bien Alexandre Lacazette qui devient le premier buteur de l'histoire du Grand Stade, peu après le quart d'heure de jeu (18e). Servi par Clément Grenier, il élimine son défenseur d'une jolie feinte avant d'ajuster Bernardoni d'un tir court croisé à faire pâlir Novak Djokovic. Son statut de buiteur retrouvé, l'attaquant lyonnais, qui n'avait plus marqué depuis deux mois et son triplé face au rival stéphanois (3-0 à Gerland le 8 novembre), manque de récidiver dans la foulée (19e). Mais après une belle percée, sa tentative s’envolait au-dessus de la lucarne.

Joga bonito et frappes de mules

L'OL veut faire plaisir à son public. Et à la demi-heure de jeu, c'est Umtiti qui régale. Après un centre milimétré de Corentin Tolisso, le jeune défenseur lyonnais lyonnais tente un magnifique ciseau retourné, qui s'écrase malheureusement sur le poteau de Bernardoni.

 

L'OL lâche du terrain en fin de première période, alors que Lacazette, surpris de se retrouver si seul dans la surface manque un occasion toute faite au retour des vestiaire. Il n'en fallait pas plus à un intenable Fabien Camus pour sonner la révolte de l'ESTAC. Après avoir buté une première fois sur le portier lyonnais (61e), son bijou de coup de pied va se loger sous la barre d'Anthony Lopes (67e), glaçant un Parc OL forcé de saluer le coup de semonce troyen.

 

Ghezzal et Ferri sur le pas de tir

Mais les Gones ne tardent pas à réagir, sur le même registre. C'est d'abord Rachid Ghezzal qui d'un puissant missile enroulé du gauche conclu un beau mouvement collectif (72) avant que Jordan Ferri, a.k.a le cogneur, ne s'illustre par une magnifique frappe catapultée de l'entrée de la surface sous la barre de Bernardoni, après un corner joué en retrait. D'une tête de renard dans les six mètres, Claudio Beauvue, copieusement sifflé à son entrée en jeu pour ses velléités de départ, refermait la marque dans le temps additionnel.

Première réussi donc pour l'OL dans son nouveau stade, face à un adversaire faible, il faut le dire. Les premières lignes de ce que beaucoup voient comme une nouvelle ère sont écrites, reste à poursuivre lle récit sur le même registre. Pour cela les Lyonnais devront compter sur un public conquis par l'inauguration du Grand Stade hier. Avec 55.169 spectateurs en tribunes, le record d'affluence a évidemment été battu. Vieux de 35 ans, le dernier datait du 9 septembre 1980 lors d'un derby face à Saint-Étienne.

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