L’OL n’avance plus en 2013. Pire, les Lyonnais pourraient céder leur deuxième place en cas de nouveau faux-pas lors de la prochaine journée de championnat. Retour sur un début d’année difficile.
Comment une équipe si agréable à voir jouer à l’automne 2012 peut-elle subitement baisser de niveau ? Ainsi va le football… Lyon vient d’enchaîner trois matchs sans victoire (Brest, OM, Bastia). Mais le mal est plus profond et remonte à plus loin. La machine rhodanienne s’est enrayée une première fois dans le froid et sur le terrain champêtre d’Epinal en Coupe de France. Une élimination aux tirs au but contre une équipe amateur qui avait secoué les joueurs de Rémi Garde. Par la suite, une belle victoire à Valenciennes à la fin du mois de janvier avait laissé espérer le retour d’un jeu léché, porté vers l’offensive.
Malheureusement, l’éclaircie dans le ciel de la capitale des Gaules n’a pas duré. Très vite, l’OL a continué d’afficher un niveau de jeu inquiétant. Et quand les Gones ont remis le bleu de chauffe, ils n’ont pas été récompensés. "L’élimination face à Tottenham est très difficile à encaisser, elle est cruelle. On va s’attacher à rebondir", expliquait le technicien olympien.
L’élimination contre Tottenham a laissé des traces
Effectivement, les deux confrontations contre Tottenham en Ligue Europa ont été un exemple criant du manque de réussite des Lyonnais. Alors que tout leur réussissait lors de la première partie de saison, l’année 2013 semble avoir changé beaucoup de choses. Erreurs d’arbitrage, contres défavorables, buts dans les dernières minutes… La liste est longue. Pourtant contre les Londoniens, les coéquipiers du nouveau capitaine Maxime Gonalons (remplaçant Lisandro dans cette fonction en début d’année) ont montré de belles valeurs de combativité, solidarité, solidité défensive, créativité offensive… Et pourtant, ce sont bien les Anglais qui ont obtenu leur qualification. Une élimination qui semble avoir laissé des traces.
"Aller de l’avant"
Car depuis le mois de février, le bilan de l’OL toutes compétitions confondues est maigre : quatre défaites, quatre nuls pour seulement deux victoires. Même si en janvier, les hommes du président Aulas ont maintenu le rythme (2e équipe de Ligue 1 ce mois-ci). A l’inverse, les mois de février et mars montrent bien l’ampleur de la dégringolade lyonnaise : 7e équipe de Ligue 1 en février et 17e en mars (en cours). Mais dans son malheur, Lyon a une chance : ses concurrents directs se sont rapprochés (Marseille à 2 points, Saint-Etienne à 4 points) mais n’ont pas profité de la déroute à Bastia. "On a besoin de retrouver des vertus défensives, de la fraicheur mentale et de l’humilité. Maintenant, il faut passer à autre chose. Le constat est fait, il faut aller de l’avant", positive Rémi Garde. Cela passe par une victoire à domicile contre Sochaux ce dimanche 31 mars.