L’OL, en déplacement mercredi soir du côté de la Beaujoire, a été sans pitié avec son adversaire, en grande difficulté en championnat, et signe une victoire historique 6 à 0, synonyme de plus gros revers à domicile pour les canaris dans l’élite. Lyon se relance avec la manière, après son revers subit dimanche soir contre Paris.
Si l’Olympique lyonnais retrouve l’appétit depuis quelques semaines, les canaris, eux, paraissent de plus en plus inoffensifs depuis un mois en Ligue 1. La proie d’un soir, idéale pour un appétit de lion, a été littéralement dévorée par des rhodaniens affamés, et surtout réalistes dès le début de la rencontre. Et ce premier but, inscrit par Corentin Tolisso, au terme d’une action collective d’école, n’est que le début d’une avalanche qui va secouer des jaunes plongés dans la crise. Alexandre Lacazette, sur penalty, son sixième de la saison, inscrira son 11e but en championnat peu avant la fin de la première mi-temps, avant que Maxime Gonalons ne vienne alourdir à son tour le score, plus d’un an après son dernier but avec l’OL.
Valbuena confirme son retour en forme
C’est une image qui est rare depuis qu’il porte le maillot lyonnais, en tout cas, ce que l’on peut observer depuis quelques semaines, le sourire et la fougue reviennent au fil des matchs chez Mathieu Valbuena. Plein d’envie et dans le bon rythme avec ses coéquipiers, il signe brillamment le 4e but lyonnais, son deuxième en trois jours, avant de déposer le cuir, sur corner, sur la tête puissante et déterminée du jeune Mouctar Diakhaby, dix-neuf ans, buteur pour la première fois de sa carrière en professionnel. Pour la belle histoire, son but est inscrit dans la ville qui l’a vu grandir. Nantes, justement, tente de se réveiller par l’intermédiaire de Sala, mais ce dernier bute sur Anthony Lopes. En fin de rencontre, Sergi Darder, titulaire et éblouissant au milieu, servira d’un extérieur du pied, plein de classe, un Nabil Fekir de nouveau buteur pour clôturer une soirée parfaite. L’air marin de l’atlantique a revigoré les Lyonnais, qui demeurent néanmoins toujours distancés du podium, tandis que Nantes s’enfonce dangereusement dans les profondeurs du classement.