OL, quelle tristesse (vidéo)

Logiquement battus à Valenciennes (2-1) samedi soir, les Lyonnais perdent de précieux points dans la course au titre. Si tant est qu’ils soient encore candidats à la couronne. Suite à la piètre prestation nordiste, la question se pose inéluctablement.

Eliminé de la Coupe de la Ligue, sorti de la Coupe de France, l’OL pouvait encore se targuer, avant le déplacement à Valenciennes, d’être invaincu en championnat depuis le 25 septembre dernier, et le fameux derby face aux Verts. Ce n’est plus le cas. Inoffensifs pendant 70 minutes, les Rhodaniens, une semaine après une rencontre ratée à Nice, n’ont pas eu l’attitude de futurs champions. A croire que le désir assoiffé de titre, tant exprimé en public, s’essouffle brutalement une fois dans l’arène. Là où, pourtant, seuls les actes comptent. Incompréhensible.

Au coup d’envoi, première surprise. Lisandro Lopez, la star de l’OL, même si lui s’en défend, prend place sur le banc des remplaçants. Malgré un début d’année 2011 en demi-teinte, ce choix apparaît tout de même surprenant vu l’importance de l’Argentin au sein du collectif olympien. Après une première mi-temps soporifique où les deux formations rejoignent les vestiaires sur un bien terne 0-0, la partie s’emballe dès la reprise. Enfin surtout les locaux. Jérémy Toulalan, en retard, commet une grossière faute dans le surface et concède un penalty complètement justifié. Bisevac transforme la sentence (1-0, 51ème). S’en suit une période de nette domination valenciennoise. A la dérive, les Lyonnais encaissent un second but par Grégory Pujol (2-0, 58ème). Une juste récompense pour les Nordistes, supérieurs aux hommes de Puel, désespérants. Fébriles défensivement, dépassés dans l’entrejeu, les Rhodaniens retrouvent leurs travers du début de saison. Alors que tout semblait réglé…

Des Lyonnais soporifiques

Après 70 minutes indigentes, Lyon se décide, enfin, à se réveiller. Claude Puel lance Lisandro Lopez à la place d’un Yoann Gourcuff, une nouvelle fois, transparent. Michel Bastos réduit la marque sur une belle frappe (2-1, 72ème). L’OL se rue alors à l’attaque mais tombe sur un Nicolas Penneteau particulièrement bien inspiré. Jérémy Toulalan et Anthony Réveillère buteront sur le dernier rempart nordiste. Mais qu’importe, le mal était déjà fait. Moribond, battu dans les duels, cet Olympique Lyonnais ne méritait pas de ramener le moindre point de Nungesser. Un constat identique à celui de Nice, dimanche dernier. Les Lyonnais s’endormiront avec la malheureuse sensation d’avoir perdu contre moins fort qu’eux. Et surtout, de ne pas avoir tout fait pour gagner. Navrant, et inexplicable.

Lire aussi : Valenciennes - OL : les notes des joueurs

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