Jean Wallach le président de La ligue du Lyonnais de Tennis dresse un bilan "positif" de la 3ème édition de l'Open GDF-Suez de Bron-Parilly. Ce dernier espère que le tournoi s'inscrive dans la durée.
Lyon Capitale : Quel bilan tirez-vous de cette troisième édition ?
Jean Wallach : Le bilan sportif est très satisfaisant. On a eu des joueuses de qualité toute la semaine avec un comportement sportif exemplaire. Et vu qu'un des principaux objectifs du tournoi reste la promotion du tennis féminin, nous sommes très contents. D'autant que les joueuses locales ont réalisé de bons matchs. Du côté du public, il a très bien suivi l'Open notamment la finale. Cette année, on a également eu davantage de partenaires que par le passé. L'autre objectif de ce tournoi, c'est de pouvoir faciliter l'échange entre les présidents de clubs : on a ainsi organisé des soirées et cela a permis de créer un véritable lien.
Ce tournoi était basé sur un partenariat de trois ans qui s'achevait cette année. Que va-t-il se passer pour la suite ?
On ne sait pas trop, on n'a pas encore fait le bilan de cette édition. Mais au final tout le monde ici a envie de continuer. La décision ne nous appartient pas. Il y a une réflexion avec les acteurs qui s'occupent de cela comme la Fédération Française de Tennis (FFT) et les responsables de l'ITF (Fédération internationale). Mais le superviseur de l'ITF, venu pendant le tournoi, a retenu des points positifs. Comme le fait qu'on aille chercher les joueuses (à l'hôtel, à la gare) car tous les organisateurs ne le font pas. Seulement, cela engendre d'importants frais de fonctionnement.
L'Open de Bron ne devrait-il pas changer de catégorie ?
Pour changer de catégorie, il faut qu'un autre tournoi français à 25 000$ s'arrête, ce que je ne souhaite pas évidemment. Mais changer de catégorie juste pour changer, ça n'apporte rien. Dans les tournois de notre catégorie (10 000$), il y a aussi Mâcon, Amiens et le Havre. Et l'avantage c'est qu'ils se suivent. Il y a donc 50 % des joueuses qui iront dans tous ces tournois car elles choisissent un parcours. Par exemple, s'il y a un 25 000 dollars en Estonie, une joueuse ne va pas faire le voyage jusqu'en France pour continuer à jouer, elle va se diriger vers d'autres tournois en Europe de l'Est.
Si vous organisez un tournoi isolé, vous risquez d'attirer quand même les joueuses du circuit de la catégorie inférieure. Le tournoi à 25 000$ de Grenoble existe puisqu'il y a celui d'Andrézieux (aussi à 25 000), les joueuses vont à Grenoble car elles savent qu'elles pourront enchaîner.