Ils l'ont fait ! Malgré leur défaite 1-0 au stade Chaban-Delmas, les joueurs de l'OL se sont qualifiés pour les demi-finales de la Ligue des Champions. Les Gones affronteront le Bayern Munich pour une place en finale de la C1.
De notre envoyé spécial à Bordeaux
Jean-Michel Aulas était tendu. Lorsqu'il a posé les pieds en terre girondine, le président lyonnais n'a guère pu cacher ses inquiétudes. Ce quart retour de Ligue des Champions contre les Girondins de Bordeaux était une opportunité rêvée d'atteindre, pour la première fois de l'histoire de son club, une demi-finale de la plus prestigieuse des compétitions européennes. En chef d'entreprise chevronné, "JMA" avait su trouver les bons arguments pour motiver ses troupes : une prime de 100 000 euros versée à chacun de ses joueurs en cas de qualification.
Comme l'avait prédit Laurent Blanc lors de la conférence d'avant-match, Claude Puel n'a pas tenté "une surprise tactique" pour ce duel franco-français. Pour la deuxième fois de la saison en Ligue des Champions, l'entraîneur de l'OL avait choisi de se passer des services de Miralem Pjanic au coup d'envoi. C'est le jeune Maxime Gonalons, associé à Källström et Toulalan qui forment le milieu de terrain lyonnais. Comme prévu, Bafé Gomis est aligné à la pointe de l'attaque, épaulé sur les ailes par Delgado et Bastos.
Sous les yeux de Lisandro Lopez (suspendu) qui avait tenu à faire le déplacement en Gironde pour soutenir ses coéquipiers, les Lyonnais rentrent bien dans la partie. Durant le premier quart d'heure de la rencontre, la possession de balle est nettement rhodanienne (59 % contre 41 % pour Bordeaux). Malgré quelques occasions bordelaises, l'OL maîtrise parfaitement son sujet... jusqu'à l'ouverture du score par Marouane Chamakh, juste avant la mi-temps (45e, 1-0). Cris encourage alors ses partenaires à conserver leur calme.
De retour sur le pré, les Gones ne semblent pas atteints moralement et procèdent en contre. L'organisation tactique mise en place par Claude Puel pose énormément de soucis aux Bordelais. Le technicien lyonnais décide de procéder à son premier changement en faisant entrer Pjanic à la place de Gomis (66e). Un choix plutôt judicieux tant le Bosniaque est précieux au niveau de la conservation du ballon.
En fin de rencontre, les Bordelais poussent. Sur une belle tête de Wendel, Hugo Lloris sort le grand jeu et réalise une parade exceptionnelle (87e). Dans la tribune présidentielle, Bernard Lacombe et Jean-Michel Aulas retiennent leur souffle... l'arbitre siffle (enfin) la fin de la rencontre. Après avoir échoué en 2003/04, 2004/05 et 2005/06, pour la première fois de son histoire, l'OL figure dans le dernier carré de la Ligue des Champions... pour le plus grand bonheur du peuple lyonnais !
BRavo L'OL. En fait vous parlez de grand stade, connaissez vous la position de Michel havard sur ce sujet, ou ce monsieur ne veut toujours pas se prononcer si il est pour ou contre.